Horror Vacui

Arfuyen - EAN : 9782908825404
SINISGALLI LEONARDO
Édition papier

EAN : 9782908825404

Paru le : 17 janv. 1996

14,48 € 13,73 €
Disponible
Pour connaître votre prix et commander, identifiez-vous
Notre engagement qualité
  • Benefits Livraison gratuite
    en France sans minimum
    de commande
  • Benefits Manquants maintenus
    en commande
    automatiquement
  • Benefits Un interlocuteur
    unique pour toutes
    vos commandes
  • Benefits Toutes les licences
    numériques du marché
    au tarif éditeur
  • Benefits Assistance téléphonique
    personalisée sur le
    numérique
  • Benefits Service client
    Du Lundi au vendredi
    de 9h à 18h
  • EAN13 : 9782908825404
  • Réf. éditeur : 841501
  • Collection : HORS COL LITTER
  • Editeur : Arfuyen
  • Date Parution : 17 janv. 1996
  • Disponibilite : Disponible
  • Barème de remise : NS
  • Format : H:225 mm L:162 mm E:9 mm
  • Poids : 236gr
  • Interdit de retour : Retour interdit
  • Résumé : De tous les livres en prose de Sinisgalli, Horror Vacui, par sa forme rompue et la variété de ses thèmes, est l'un de ceux qui donne le mieux à percevoir son attachante personnalité. Il rassemble avec une telle intensité les traits caractéristiques de son univers mental qu'il peut passer pour une sorte d'autoportrait spirituel. On y trouve tous les thèmes qui, dans d'étonnants petits traités comme Furor mathematicus, mais aussi dans ses écrits sur la peinture et dans ses poèmes, ont reçu des développements originaux qui assignent à cet auteur une place bien à part dans les lettres italiennes. Peu d'auteurs donnent autant que Sinisgalli cette impression de rencontre avec un contemporain de toujours, avec une voix saisie dans le tremblement de sa présence singulière. L'émotion naît tout particulièrement dans Horror Vacui de ce que les souvenirs de l'enfance et de la jeunesse, le bonheur de l'esprit livré aux rêveries mathématiques, la curiosité pour tout ce qui est humain - forces et faiblesses, plénitudes et manques - sont rassemblés sous le signe des heures les plus noires de l'histoire italienne. Certains aphorismes d'Horror Vacui disent bien le vide qui partout nous guette, et cette présence incontournable du néant à nos côtés, pour ne pas dire au-dedans de nous. C'est ici l'oeuvre d'un homme qui a appris que « les guerres viennent mettre un frein à l'imagination des hommes » quand elles n'anéantissent pas entièrement leurs espoirs. C'est pourquoi ce livre peut être aussi regardé comme un viatique - la tentative d'un homme qui rassemble ses forces pour continuer sur le chemin du poème, quand l'avenir semble incertain. Il doit son mystère au fait d'avoir été écrit, au plus intime de ses désarrois, par un homme qui a déjà « pesé sur sa vie de tout le poids de son coeur ».
  • Biographie : Leonardo Sinisgalli est né en 1908 à Montemurro, en Basilicate. Son père, couturier, part en 1913 s'installer en Colombie. Sa mère est l'aînée d'une famille de 7 enfants dont 5 émigrent eux aussi en Colombie. L'enfance de Sinisgalli est marquée par les paysages austères et splendides du Basilicate. Envoyé chez les Salésiens puis les Frères des écoles chrétiennes, Sinisgalli est un très brillant élève. Malgré son don et son enthousiasme pour les mathématiques, il opte pour un diplôme d'ingénieur. Nouveau revirement : en 1932, il s'installe à Milan où il fréquente les milieux littéraires. À la suite d'un cycle de conférences qu'il est amené à donner pour la promotion du linoléum, il entre en 1938 chez Olivetti pour s'occuper de la publicité. Avec l'aisance matérielle, cette activité lui donne l'occasion de collaborer avec de nombreux artistes. En 1945, Sinisgalli traduit L'âme et la danse de Valéry et Voyageur sur la terre de Julien Green, et travaille à la traduction de quelques poésies en dialecte lucanien. En 1950, Furor mathematicus rassemble tous ses écrits sur les mathématiques, l'architecture, les sciences et la technique. Soucieux de ne pas séparer cultures littéraire et scientifique, il fonde à Rome en 1953 la revue Civiltà delle macchine. Installé définitivement à Rome, Sinisgalli voyage beaucoup. Il rencontre Cummings, Borges, Klee, Stravinky, Michaux, Le Corbusier. Il travaille pour la compagnie pétrolière AGIP puis pour Alitalia. Le poète, qui se consacre toujours davantage au dessin, expose à Milan et à Rome. Il meurt à Rome en janvier 1981. À sa demande, il est enterré dans les « Champs Elysées » de sa terre natale, la « Lucanie ».
Haut de page
Copyright 2024 Cufay. Tous droits réservés.