INFINIMENT A VENIR - SUIVI DE POUR LE POEME ET PAR LE POEME

Arfuyen - EAN : 9782845902466
MESCHONNIC HENRI
Édition papier

EAN : 9782845902466

Paru le : 17 févr. 2017

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  • EAN13 : 9782845902466
  • Réf. éditeur : S61591
  • Collection : CAHIERS D'ARFUY
  • Editeur : Arfuyen
  • Date Parution : 17 févr. 2017
  • Disponibilite : Disponible
  • Barème de remise : NS
  • Format : 0.80 x 13.60 x 20.50 cm
  • Poids : 132gr
  • Résumé : Arfuyen a publié récemment l'essai lumineux de Meschonnic sur Le sacré, le divin, le religieux. Un texte qui touche au noeud des problèmes actuels. Mais la pensée de Meschonnic sait relier les choses qui sembleraient le plus éloi-gnées : « C'est le rythme qui mène le langage, le continu de tous les rythmes [...] Le rôle de la poétique est de le montrer, n'en déplaise aux dévots qui ne mesurent pas leur propre idolâtrie, à sacraliser ces textes ou la langue, ce qui ne montre rien d'autre que la confusion intéressée du sacré, du divin et du religieux au profit du religieux. » Ne pas sacraliser les textes : s'engager « pour le poème », c'est s'engager pour un langage du corps : « Le poème est ce qu'un corps fait au langage. » C'est donc un engagement éthique : « La no-tion même de poème se transforme, elle passe d'une notion traditionnelle, esthétique, formelle à une notion éthique, celle d'une éthique et d'une poé-tique de la pensée. » Pour le poème est le discours qu'Henri Meschonnic a écrit pour recevoir, en mars 2006, le prix Jean Arp à l'université de Strasbourg. Il y donne une syn-thèse éblouissante de sa pensée du langage et de la société. Écrits au même moment que le discours, les poèmes d'Infiniment à venir (Dumerchez, 2004, livre très peu diffusé du fait d'un accident) l'illustrent parfaitement. Meschonnic visite l'Historial de la Grande Guerre de Péronne (Somme). Dans la salle centrale, il y voit des visages : « On marche sur des mots morts / de terre en terre il y en a / qui affleurent / on leur élève / un monument / on se serre / pour y tenir / ce qui reste / de la parole » Donner vie aux mots, donner rythme à la pensée, tel est le rôle du poème : « C'est nous / que nous venons / voir au musée / sous toutes ces apparences / des parts / de nous / l'absent c'est nous / nous le monstre »
  • Biographie : Henri Meschonnic est né à Paris en 1932 de parents juifs russes venus de Bessarabie en 1924. Enfant caché pendant la guerre, il poursuit des études de lettres. Il effectue son service militaire en 1960 durant la guerre d'Algérie dont témoi-gnent ses premiers poèmes parus dans la revue Europe en 1962. Il est mort en 2008. L'apprentissage de l'hébreu pendant la guerre d'Algérie le mène à réfléchir sur le rythme et sur la théorie générale du langage. Il enseigne la linguistique à l'université de Lille (1963-1968), puis participe avec Gilles Deleuze et Michel Foucault à la création du Centre universitaire expérimental de Vincennes. Il enseigne jusqu'en 1997 à Paris 8. Henri Meschonnic propose de considérer la notion de sujet comme une activité spécifique d'un discours. Partis de la théorie du langage, ses essais se sont ainsi étendus au champ du politique, de Critique du rythme, anthropologie historique du lan-gage (1982) et Critique de la théorie critique, langage et Histoire (1985) à Politique du rythme, politique du sujet (1995). Sa pensée s'est précisée au contact de quelques grandes figures de la philosophie (Spinoza poème de la pensée, 2002 ; Le langage Heidegger, 1990 ; Heidegger ou le national-essentialisme, 2007), de la littérature (Mallarmé au-delà du silence, 1986 ; Hugo, la poésie contre le maintien de l'ordre, 2002) et de la culture européenne (Modernité modernité, 1988, et L'Utopie du Juif, 2001).
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