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Islam, réforme et colonisation
Ed Sorbonne - EAN : 9791035105327
Édition papier
EAN : 9791035105327
Paru le : 17 sept. 2020
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- EAN13 : 9791035105327
- Réf. éditeur : 087942
- Collection : BIBLIOTHEQUE HI
- Editeur : Ed Sorbonne
- Date Parution : 17 sept. 2020
- Disponibilite : Disponible
- Barème de remise : NS
- Nombre de pages : 398
- Format : H:240 mm L:160 mm E:23 mm
- Poids : 701gr
- Interdit de retour : Retour interdit
- Résumé : Comment penser la métamorphose coloniale de l’islam et écrire une histoire des temps coloniaux à partir de points de vue d’Algériens ? C’est à ces deux questions, aussi centrales qu’irrésolues, que s’attaque Augustin Jomier dans cette étude des oulémas ibadites. Ce livre retrace la trajectoire de la minorité berbère mozabite – population adepte de l’ibadisme, une branche minoritaire de l’islam –, depuis l’occupation par la France de la vallée du Mzab, au nord du Sahara, en 1882, jusqu’à l’indépendance de l’Algérie, en 1962. Il montre comment, face à la domination coloniale, des savants musulmans (les oulémas) se sont appropriés l’idée de réforme en islam, pour en faire une arme de conquête et de reconfiguration de la religion et de la société locales, des années 1920 aux années 1950. L’étude des circulations et des échanges entre les grandes capitales arabes et le Mzab permet d’identifier des ruptures culturelles fortes : trois générations successives d’oulémas ont repensé la communauté ibadite face à la présence étrangère, mais aussi en lui ménageant une place dans la nation algérienne en construction. Grâce aux nouveaux médias (presse, radio) et en s’inspirant d’institutions et d’idées venues d’Égypte et d’Europe, ils gagnent le leadership local et deviennent, après la Seconde Guerre mondiale, les interlocuteurs de l’administration coloniale. Au terme d’un patient travail de terrain et en archives (de langues arabe et française), Augustin Jomier reprend à nouveaux frais le problème du réformisme musulman, question centrale de l’histoire contemporaine de l’islam, en révélant l’existence de sa variante ibadite. Il montre surtout qu’observer l’histoire de l’Algérie à travers l’évolution d’institutions sociales et culturelles antérieures à la colonisation permet de prendre en compte les champs d’action des colonisés, leurs manières de donner sens aux cadres coloniaux et de se réinventer dans ce contexte.