ISTANBUL - KILIM DES SEPT COLLINES

Passe Du Vent - EAN : 9782845622531
ET J.VIAL M.MENACHE
Édition papier

EAN : 9782845622531

Paru le : 12 mai 2014

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  • EAN13 : 9782845622531
  • Réf. éditeur : ISTANBULKILI
  • Collection : RECIT
  • Editeur : Passe Du Vent
  • Date Parution : 12 mai 2014
  • Disponibilite : Disponible
  • Barème de remise : NS
  • Nombre de pages : 112
  • Format : H:210 mm L:200 mm E:9 mm
  • Poids : 380gr
  • Résumé : À l’origine de ce livre, la transmission brisée...
    Errer dans Istanbul pour faire parler des cendres mêlées, dispersées en Pologne.
    Arracher des mots perdus à cette ville qui, avant que je ne m’y perde moi-même avec bonheur, m’a habité longtemps...
    Je n’ai pas connu mon grand-père Marcos.
    Marcos et Rébecca m’ont vu naître. J’ai été privé du son de leurs voix.
    Exil multiplié jusqu’au piège terrifiant de la mort nazie.
    Ce sont des lettres d’outre cendres qui rêvent la voix de Marcos, restituent des lambeaux de vie tramés dans le kilim des
    visages vivants d’Istanbul.
    Les photographies de Josette Vial, motifs à vif du kilim, captent avec justesse la vie aujourd’hui autour du Bosphore. Elles
    réactivent aussi un monde, du temps perdu au temps retrouvé, inscrit dans le mouvement perpétuel de la ville mythique
    dont déborde ma mémoire familiale. Les images renouent ainsi dans ces pages le lien interrompu par l’absence. Les mots
    déshabillés en poèmes – de l’autre côté du miroir – font écho à la générosité du regard à nu de la photographe.
    Ce livre est un patchwork amoureux d’Istanbul.
    Istanbul effervescente d’aujourd’hui.
    En mémoire de toi, Marcos...
    Constantinople et ses fantômes, à plus d’un siècle d’écart.
    Dans des trous de mémoire...
    À chacun de se risquer, se repérer à la croisée féconde des destins et des pas perdus.
    Postface (extrait) :
    Une résidence d’écriture à Istanbul, en avril et mai 2012, soutenue par une bourse du FIACRE INTERNATIONAL de la
    Région Rhône-Alpes, m’a permis de mener à terme l’écriture de ce Kilim des sept collines. La mémoire familiale et mes
    recherches personnelles, mes rêveries sur un passé dévasté m’ont conduit à cette construction en patchwork : lettres
    imaginaires d’un grand-père disparu tricotées au témoignage poétique sur sa vie et sur sa ville par l’écrivain d’aujourd’hui.
    Des fantômes de Constantinople à la foule cosmopolite de la mégapole actuelle. De l’une à l’autre, un chemin d’émotions.
    Témoignages de survivants, pas perdus dans les labyrinthes des vieux quartiers autrefois habités par les judéo-espagnols
    de Constantinople, synagogues désertées*, étoiles de David qui s’effacent sur les façades lézardées de Balat, anciennes
    écoles de l’Alliance Israélite Universelle aux portes closes. Celle d’Hasköy où étudia Marcos est devenue une maison de
    retraite !
    Des ruines enfin et la vie qui partout explose…
    Le droit d’inventaire et le droit à la lumière. Pour conjurer l’inadmissible. Transmuer le vide en désir de dire…
    Cette résidence d’écriture m’a donné l’occasion de lire et de rencontrer des écrivains (Özdemir Ince, Mario Levi, Yigit
    Bener, Nedim Gürsel, Ahmet Soysal…), des universitaires – lors de mes conférences sur Michel Butor dans les Universités
    Beyazid et Galatasaray –, l’historienne Nora Seni, qui m’a reçu dans le Centre d’Études Anatoliennes qu’elle dirige...
    *Sous chaque siège de la principale synagogue séfarade Neve Shalom dans le quartier de Galata, remise en état après l
  • Biographie : Josette Vial – Photographe
    J’ai vécu mon enfance et mon adolescence rue du 1er film dans les usines Lumière. Avoir été formée tôt à l’image dans les
    structures éducatives du quartier a certainement eu de l’importance dans mes engagements et le voyage m’entraîne à la photo…
    avec le besoin de témoigner, de faire se rencontrer…
    En 1968, j’occupe l’entreprise Delle à Villeurbanne. Fin octobre 1969, je pars sac à dos pour un voyage qui va durer un an (train,
    bus, stop, bateau) de Lyon à Chittagong. Au retour, je réalise pour Travail et Culture (association culturelle du monde ouvrier) un
    montage audiovisuel avec le peintre René Munch, Impressions de voyage en Inde, suivra Persépolis puis avec le peintre Georges
    Manillier Les peintures extérieurs des monastères roumains et L’art de l’ancienne Égypte ou l’art de l’anti-mode.
    En 1972, je suis photographe bénévole à la Voix du Lyonnais.
    En 1973, je deviens reporter à la mairie de Vaulx-en-Velin puis à celle de Vénissieux (69) en 1977. Dans ces années,
    nombreuses expositions à Lyon et Villeurbanne. À la fin de 1970, je participe à l’exposition de la jeune photographie lyonnaise au
    centre commercial de la Part-Dieu.
    En 1983, première collaboration avec un poète, Alain Wexler (revue Verso) pour un travail sur le « Bread and Puppet » dans
    l’usine abandonnée d’Amtec, finalisé par une exposition au théâtre des Ateliers.
    Années 90, je réalise, guidée par Sylviane Crouzet et Thierry Renard (Aube Magazine) des portraits d’écrivains lyonnais pour des
    parutions dans la Voix du Lyonnais. Ce travail sera exposé à Vénissieux. Les poètes Stéphane Juranics et Mohammed El Amraoui
    écrivent en regards de mes photos. Le tout fera l’objet d’expositions à Lyon, Pierre-Bénite et Vénissieux.
    Années 2000, j’expose avec le collectif Photographies Rencontres (l’OEil des mots, Rhône fleuve multiple et Septembre de la
    photographie 2009 à Lyon). Puis viendront les ateliers d’écriture/photos en milieu scolaire (Oullins, Vénissieux). Alain Pouillet,
    peintre et poète, écrit sur mes photos autour du lac Pavin, lecture et exposition à la galerie Jean-Louis Mandon, Lyon.
    2009 à 2011, salon des Artistes de Lyon et du Sud-Est. Photos du lac Pavin, vitrail madrilène, hommage à Oran Pamuk. Parution
    aux éditions Corps Puce de Copeaux des Saisons avec des textes d’Anne-Lise Blanchard.
    2012-201, salon des Artistes du Sud Est, Nuits byzantine à Venise puis Requiem pour Antoinette et Laurent (Thiers). Exposition
    avec les amis de la galerie Jean-Louis Mandon au château de Rochebonne (Theizé-en-Beaujolais). Des Dieux et des Djinns
    (Montpezat-sous-Bezon), cinquante portraits d’habitants d’un quartier en rénovation aux Minguettes.
    * * * * *
    Michel Ménaché – Auteur
    Né à Lyon, le 15 juillet 1941.
    Professeur de Lettres au Lycée Gabriel Fauré d’Annecy jusqu’en 2001. Poète, chroniqueur, collaborateur de la revue Europe.
    Publié dans de nombreuses anthologies (Livre de poche Jeunesse, Le Cherche-Midi, Bruno Doucey, etc.) et revues
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