Nous utilisons des cookies pour améliorer votre expérience. Pour nous conformer à la nouvelle directive sur la vie privée, nous devons demander votre consentement à l’utilisation de ces cookies. En savoir plus.
Itinéraire d'un anarchiste
EAN : 9782862666365
Paru le : 8 mars 2011
-
Livraison gratuite
en France sans minimum
de commande -
Manquants maintenus
en commande
automatiquement -
Un interlocuteur
unique pour toutes
vos commandes -
Toutes les licences
numériques du marché
au tarif éditeur -
Assistance téléphonique
personalisée sur le
numérique -
Service client
Du Lundi au vendredi
de 9h à 18h
- EAN13 : 9782862666365
- Réf. éditeur : 306603
- Collection : LIBRE PARCOURS
- Editeur : Loubatieres
- Date Parution : 8 mars 2011
- Disponibilite : Disponible
- Barème de remise : NS
- Nombre de pages : 198
- Format : H:220 mm L:160 mm E:16 mm
- Poids : 312gr
- Interdit de retour : Retour interdit
-
Résumé :
La chance nous a été donnée de retrouver la piste d'un inconnu, un de ces acteurs de l'histoire sociale et politique de notre pays, généralement engloutis dans le passé.
Cette histoire a débuté comme un roman policier, par une énigme le jour où une archiviste du Centre international de recherches sur l'anarchisme de Lausanne (CIRA) nous confiait la photocopie d'une lettre manuscrite datée de 1924 et signée par un anarchiste toulousain, Alphonse Tricheux. Celui-ci informait un correspondant suisse de la création à Toulouse d'une coopérative libertaire.
Tricheux était un de ces innombrables "petits", "sans-grades", ignorés de tous. Pas à pas, de centres d'archives en services d'état civil, en passant par des compagnies de transports transatlantiques dont les dossiers avaient sombré à jamais, nous avons suivi le personnage. Nous avons ainsi pu rencontrer le mécontentement des paysans des Corbières, la grève générale des planteurs de tabac à La Havane et les manifestations de soutien à Sacco et Vanzetti à Toulouse, lieux où Tricheux avait vécu. Des publications diverses, cubaines, françaises et, bien sûr, toulousaines ont enrichi les luttes, les meetings et les innombrables réunions.
Peu à peu, sa figure émergeait des archives et retrouvait sa stature d'alors. De son vivant il avait fait l'objet d'investigations "rapprochées". Il avait été suivi, surveillé, fiché par les Renseignements généraux qui avaient amassé sur lui et ses amis de nombreux rapports et comptes rendus.
C'est ainsi que Toulouse, après Cuba et les Corbières, devait nous permettre de comprendre ceux qui gravitaient autour de lui. Les compagnons de lutte, les amis et les adversaires bien sûr mais aussi les groupes sociaux et politiques, ce milieu dans lequel non seulement il vivait et travaillait mais qu'il voulait changer.