J'ai le vertige

Alice - EAN : 9782874261299
Jennifer Roy
Édition papier

EAN : 9782874261299

Paru le : 21 oct. 2010

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  • EAN13 : 9782874261299
  • Réf. éditeur : 854846
  • Collection : TERTIO
  • Editeur : Alice
  • Date Parution : 21 oct. 2010
  • Disponibilite : Manque sans date
  • Barème de remise : NS
  • Nombre de pages : 216
  • Format : H:240 mm L:150 mm E:17 mm
  • Poids : 366gr
  • Résumé :

    J'ai le vertige

    Par Jennifer Roy
    Traduit de l'anglais (USA) par Emmanuèle Sandron


    L'argument :
    1939. Invasion de la Pologne par l'Allemagne. À Lodz, la famille de Syvia, qui tente de fuir la ville, est emprisonnée dans le ghetto. Les conditions de vie se détériorent très vite. La petite Syvia reste toute la journée dans le minuscule appartement où sa famille a trouvé refuge. Sa sour de douze ans travaille, comme ses parents, dans une usine pour soutenir l'effort de guerre allemand. Les déportations commencent. Les uns après les autres, les amis et les cousins prennent " le train " pour une destination inconnue. Syvia n'a plus d'amis. Ils sont tous partis. Les Allemands entreprennent de vider le ghetto de tous les enfants, " pour que les parents n'aient plus à s'occuper d'eux pendant qu'ils travaillent ". L'étau se resserre. Syvia doit maintenant vivre cachée dans une cave. Personne ne doit savoir qu'elle est là. Syvia décide de raconter son histoire, qui va durer cinq ans. Ce n'est qu'en 1945 que les soldats russes libèrent le ghetto et les 800 survivants, dont Syvia et seulement 11 autres enfants.

    Extraits :
    Quelle importance, que nous soyons juifs ?
    Je murmure la question à l'oreille de ma poupée.
    Elle me fixe de ses grands yeux silencieux.
    [.]
    Personne ne répond à mes questions.
    Tout le monde est trop occupé à remplir les valises : les fourchettes, les couteaux,
    les tasses, la photo de mes parents le jour de leur mariage, des vêtements :
    quelques-uns pour moi, d'autres pour ma grande sour, Dora.
    [.]
    Papa soulève un énorme sac et le balance sur son épaule.
    Le soldat fait oui de la tête et indique le groupe de droite, où sont rassemblés
    quelques hommes et quelques femmes.
    Papa nous fait signe de le rejoindre.
    Dora, maman et moi, nous nous pressons vers la droite, près de papa.
    Coup de sifflet strident.
    Mon cour bat à tout rompre. J'ai la bouche sèche.
    Quoi ? Qu'est-ce que je dois faire ? Qu'est-ce que je dois dire ?
    J'ai le vertige.

    L'auteur :
    Lorsque sa tante Syvia, alors âgée de soixante ans, apprend à Jennifer Roy être l'un des douze enfants survivants du ghetto de Lodz, la plupart des rescapés de la famille sont morts. L'auteur comprend la nécessité absolue de recueillir le témoignage de sa tante avant qu'elle ne meure à son tour. Jennifer Roy a déjà publié plusieurs livres, mais toutes ses tentatives de transformer ce témoignage en roman ont échoué. Elle trouve enfin le ton juste quand elle s'autorise à prendre la voix de sa tante enfant et à parler par sa bouche. Ce livre a été salué par la critique américaine lors de sa parution fin 2009.

    Ce qu'il faut en penser et en dire :
    J'ai le vertige est le journal fictif de Syvia. À la différence de celui d'Anne Franck, c'est la nièce de l'enfant, Jennifer Roy, qui tient ici la plume pour restituer toute la vérité du témoignage en lui donnant la forme du journal. L'extrait cité rend compte à la fois du contenu - un journal tenu au quotidien, qui relate, par les yeux de l'enfant, les petits faits et les grandes tensions vécus au sein de la communauté juive de la ville polonaise de Lodz, sous l'occupation allemande - et de la forme - des phrases mises bout à bout, tantôt anodines, tantôt extrêmement tendues, qui expriment toute l'innocence de l'enfance et l'incompréhension face à la cruauté des événements et des hommes. J'ai le vertige est un livre qui vous fait monter les larmes aux yeux, qui vous fait
    sourire et qui vous rend la gorge sèche. Un livre tout d'émotion tendre, de légèreté et de gravité. Un livre tendu vers l'espoir de la lumière qui vient à la fin du récit.


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