J'ai vu les Muses

Arfuyen - EAN : 9782845900974
SINISGALLI LEONARDO
Édition papier

EAN : 9782845900974

Paru le : 1 févr. 2007

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  • EAN13 : 9782845900974
  • Réf. éditeur : 841750
  • Collection : NEIGE
  • Editeur : Arfuyen
  • Date Parution : 1 févr. 2007
  • Disponibilite : Disponible
  • Barème de remise : NS
  • Format : H:225 mm L:160 mm E:19 mm
  • Poids : 345gr
  • Résumé : Au terme de l'été 1935, qu'il a passé dans sa terre natale, le Basilicate - qu'il appellera toujours, en pensant à Horace, « Lucanie » -, Sinisgalli compose le Quaderno di geometria et ses 18 poesie. Il trouve là son ton véritable, détaché des influences de Quasimodo et Ungaretti, comme de l'« hermétisme » commençant. La réflexion sur la convergence entre poésie et sciences, la curiosité pour les peintres - lui-même dessine -, la méditation sur ce que les progrès techniques changent à la condition humaine, constitueront les axes majeurs d'une recherche nourrie de lectures incessantes, mais revenant toujours aux mêmes grandes références : Léonard, Descartes, Pascal, la Renaissance. En 1943 paraît dans la prestigieuse collection « Lo Specchio » son plus important livre de poésie, Vidi le Muse (J'ai vu les Muses), qui rassemble tous les poèmes de cette nouvelle période. C'est ce livre qui consacre durablement Sinisgalli comme l'un des poètes les plus importants de l'Italie d'après-guerre. À partir des années 60, la poésie de Sinisgalli, connaîtra une évolution vers des textes plus sombres, ironiques, de plus en plus resserrés, proches de l'épigramme, parmi lesquels l'Età della luna (L'Âge de la lune, 1962). Dans cette veine, Dimenticatoio (1978) sera son ultime publication.
  • Biographie : Leonardo Sinisgalli est né en 1908 à Montemurro, en Basilicate. Son père, couturier, part en 1913 s'installer en Colombie. Sa mère est l'aînée d'une famille de 7 enfants dont 5 émigrent eux aussi en Colombie. L'enfance de Sinisgalli est marquée par les paysages austères et splendides du Basilicate. Envoyé chez les Salésiens puis les Frères des écoles chrétiennes, Sinisgalli est un très brillant élève. Malgré son don et son enthousiasme pour les mathématiques, il opte pour un diplôme d'ingénieur. Nouveau revirement : en 1932, il s'installe à Milan où il fréquente les milieux littéraires. À la suite d'un cycle de conférences qu'il est amené à donner pour la promotion du linoléum, il entre en 1938 chez Olivetti pour s'occuper de la publicité. Avec l'aisance matérielle, cette activité lui donne l'occasion de collaborer avec de nombreux artistes. En 1945, Sinisgalli traduit L'âme et la danse de Valéry et Voyageur sur la terre de Julien Green, et travaille à la traduction de quelques poésies en dialecte lucanien. En 1950, Furor mathematicus rassemble tous ses écrits sur les mathématiques, l'architecture, les sciences et la technique. Soucieux de ne pas séparer cultures littéraire et scientifique, il fonde à Rome en 1953 la revue Civiltà delle macchine. Installé définitivement à Rome, Sinisgalli voyage beaucoup. Il rencontre Cummings, Borges, Klee, Stravinky, Michaux, Le Corbusier. Il travaille pour la compagnie pétrolière AGIP puis pour Alitalia. Le poète, qui se consacre toujours davantage au dessin, expose à Milan et à Rome. Il meurt à Rome en janvier 1981. À sa demande, il est enterré dans les « Champs Elysées » de sa terre natale, la « Lucanie ».
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