Je ne reverrai plus le monde

Actes Sud - EAN : 9782330153755
ALTAN AHMET
Édition papier

EAN : 9782330153755

Paru le : 1 sept. 2021

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  • EAN13 : 9782330153755
  • Réf. éditeur : 161132
  • Collection : BIOGRAPHIES, TE
  • Editeur : Actes Sud
  • Date Parution : 1 sept. 2021
  • Disponibilite : Disponible
  • Barème de remise : NS
  • Nombre de pages : 224
  • Format : H:177 mm L:111 mm E:17 mm
  • Poids : 166gr
  • Résumé : L'écrivain et essayiste Ahmet Altan était le rédacteur en chef du quotidien "Taraf" jusqu'au 15 juillet 2016. À cette date, la Turquie s'enflamme, des milliers de personnes descendent dans la rue suite à une tentative de putsch. Dès le lendemain, une vague d'arrestations s'abat parmi les fonctionnaires, les enseignants, l'armée et les journalistes. Ahmet Altan fait partie de ceux-là, il sera condamné à perpétuité, accusé d'avoir appelé au renversement du gouvernement de l'AKP, et finalement libéré en avril 2021, sur ordre de la Cour de cassation de Turquie, après plus de quatre ans d'emprisonement. Il a 71 ans.
    Ces textes ont été écrits du fond de sa cellule. Poignants, remarquablement maîtrisés, ces allers-retours entre réflexions, méditations et sensations expriment le quotidien du prisonnier mais ils disent aussi combien l'écriture est pour lui salvatrice. Tel un credo, il s'en remet à son imagination, à la force des mots.
    Un livre de résilience exemplaire qui a reçu le prix André Malraux en 2019.
  • Biographie : Ahmet Altan, né en 1950 à Ankara, est un des journalistes et romanciers les plus renommés de Turquie. Il est le fils de Çetin Altan, journaliste et homme politique, condamné à près de deux mille ans de prison pour ses articles contre l'autoritarisme du pouvoir militaire. Dès 1974, Ahmet Altan se lance dans le journalisme, lui aussi, et s'engage en faveur de la démocratie. Très vite, il commence à être connu dans son pays pour sa contestation du régime en place. Il publie en 1982 son premier roman qui rencontre un grand succès. Son deuxième roman est sanctionné pour atteinte aux bonnes moeurs et fait l'objet d'un autodafé. Ahmet Altan devient un journaliste de plus en plus influent, tant à la télévision que dans la presse écrite. En 1995, il est condamné à vingt mois de prison avec sursis à la suite de la publication d'un article satirique. Il est également accusé de soutenir le projet d'un Kurdistan indépendant. Son quatrième roman, «Contes dangereux» publié en 1996, est un véritable phénomène de librairie, il y aborde les assassinats sans suite judiciaire. Avec Orhan Pamuk et Yachar Kemal, il rédige, en 1999, une déclaration pour les droits de l'homme (et des droits culturels des Kurdes) et de la démocratie en Turquie, qui est signée par Elie Wiesel, Günther Grass, Umberto Eco... "Oh, Mon Frère", un article qu'il dédie aux victimes du Génocide arménien le fait inculper, en 2008, d'insulte à la Nation turque. Il reçoit trois ans plus tard le prix Hrant Dink de la Paix (Hrant Dink est un journaliste arménien assassiné par un nationaliste turc). Entre 2007 et 2012, il dirige le quotidien «Taraf» qui joue un rôle central dans la presse d'opposition.

    En 2016 commence son effroyable parcours judiciaire. Il est arrêté en septembre, accusé d'avoir participé à la tentative de putsch du 15 juillet. Deux ans plus tard, il est condamné à la perpétuité aggravée. Puis, en mai 2019, sa condamnation est confirmée en appel par la Cour Constitutionnelle tandis qu'en juin la Cour Suprême casse la condamnation tout en rejetant sa demande de remise en liberté. Cette année-là paraît en France, «Je ne reverrai plus le monde», un récit de son emprisonnement qui reçoit le prix André Malraux. Le 4 novembre, la Haute Cour Pénale d'Istanbul le condamne à dix ans de prison mais ordonne sa remise en liberté sous contrôle judiciaire compte tenu des années qu'il a déjà passées en prison. Ahmet Altan est libéré. Le 12 novembre, l'écrivain est de nouveau arrêté sur décision de justice. C'est le 14 avril 2021 qu'Ahmet Altan est remis en liberté. La vieille, la Cour européenne des droits de l'Homme (CEDH) a condamné la Turquie pour la détention de cet intellectuel depuis plus de quatre ans.

    En septembre 2021 paraît en France son roman «Madame Hayat» qui est couronné par le prix Femina étranger et rencontre un magnifique succès dans la presse et en librairie.

    Jusqu'à ce jour, Ahmet Altan vit en résidence surveillée dans son appartement d'Istanbul, sans autorisation de quitter le territoire turc.
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