Nous utilisons des cookies pour améliorer votre expérience. Pour nous conformer à la nouvelle directive sur la vie privée, nous devons demander votre consentement à l’utilisation de ces cookies. En savoir plus.
Je suis un chat
Gallimard - EAN : 9782070706341
Édition papier
EAN : 9782070706341
Paru le : 12 mars 1986
15,00 €
14,22 €
Disponible
Pour connaître votre prix et commander, identifiez-vous
Notre engagement qualité
-
Livraison gratuite
en France sans minimum
de commande -
Manquants maintenus
en commande
automatiquement -
Un interlocuteur
unique pour toutes
vos commandes -
Toutes les licences
numériques du marché
au tarif éditeur -
Assistance téléphonique
personalisée sur le
numérique -
Service client
Du Lundi au vendredi
de 9h à 18h
- EAN13 : 9782070706341
- Réf. éditeur : A70634
- Collection : CONNAISSANCE DE
- Editeur : Gallimard
- Date Parution : 12 mars 1986
- Disponibilite : Disponible
- Barème de remise : NS
- Nombre de pages : 448
- Format : H:200 mm L:125 mm E:25 mm
- Poids : 506gr
- Résumé : Vingt ans après Le pauvre coeur des hommes, l'un des derniers romans de Natsume Sôseki, paraît enfin, dans une excellente version due au japonologue Jean Cholley, l'ouvrage qui d'emblée lui valut la célébrité : Je suis un chat. Mort en 1916 à quarante-neuf ans, il vécut aux confins de la psychose la déchirure dont pâtirent tous les intellectuels nés avec la révolution industrielle, politique et culturelle du Meiji. Formé aux lettres classiques chinoises, au haiku, mais envoyé en Angleterre de 1900 à 1903 pour pouvoir enseigner ensuite la littérature anglaise, il s'imprégna si profondément du ton de Swift, de Sterne et de De Foe que, sans nuire à tout ce qu'il y a de japonais dans Je suis un chat, cette influence nous impose de penser au voyage de Gulliver chez les Houyhnhnms ; sans doute aussi d'évoquer Le chat Murr d'Hoffmann. C'est pourquoi le traducteur peut conclure sa préface en affirmant que Je suis un chat "suffit amplement à démentir l'opinion si répandue selon laquelle les Japonais manquent d'humour". Ni Hegel, ni Marx, ni Darwin, qu'il a lus, ne lui ont fait avaler son parapluie. La gouaille, voire la désinvolture apparente, n'empêche pas les chapitres de s'organiser, cependant que tous les styles (jargon des savants ou du zen, ou argot d'Edo, ancien nom de Tokyo) se mêlent pour présenter la satire désopilante d'une société en transition, et même en danger de perdition. Kushami-Sôseki se demande parfois s'il n'est pas fou, mais c'est la société d'alors qui devient folle, elle qui déjà enferme en asile ceux qui la jugent. Le chat ne s'y trompe jamais, lui : aucun ridicule n'échappe à ce nyctalope. Alors que peut-être on en devrait pleurer, on rit follement. Si vous voulez comprendre le Japon, identifiez-vous au chat de Sôseki. Sur un autre registre, vous retrouverez le Meiji de La Sumida, le chef-d'oeuvre de Nagaï Kafû.