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Je suis un mauvais garçon
Arfuyen - EAN : 9782845902831
Édition papier
EAN : 9782845902831
Paru le : 21 mars 2019
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- EAN13 : 9782845902831
- Réf. éditeur : 012548
- Collection : LES VIES IMAGIN
- Editeur : Arfuyen
- Date Parution : 21 mars 2019
- Disponibilite : Disponible
- Barème de remise : NS
- Format : H:205 mm L:134 mm E:21 mm
- Poids : 306gr
- Résumé : Pour une femme, comment être indépendante ? Comment produire une oeuvre au même titre qu'un homme ? Comment s'affranchir des modèles masculins ? Elles sont très peu nombreuses au XIXe siècle, les femmes qui ont eu le courage de mener envers et contre tout une carrière de créatrice. George Sand en littérature, recevant combien d'injures. Mais en musique ? Pianiste prodige, compositrice, théori-cienne, écrivain, pédagogue, Marie Jaëll, que Liszt appelait « l'Admirable », en est une figure exemplaire. Elle n'a cessé de lutter pour dépasser les limites que sa condition de femme lui imposait : « Je suis un mauvais garçon, écrivait-elle en 1877. Je ne suis plus du tout la Marie qui jouait du piano, qui cousait, qui parlait, je suis un être neuf, tout neuf, qui ne fait qu'écrire et plonger en soi-même. » La grande Catherine Pozzi qui fut son élève rend hommage en 1914 au magnifique chemin accompli : « Aucune figure humaine n'est aussi fascinante. Le sentiment dominant qui en émane est la grandeur, quelque chose de ce qu'avaient sans doute les Prophètes. » On redécouvre aujourd'hui ses compositions : sonates, concertos, mélodies, musique de chambre. Quant à sa méthode d'enseignement du piano, elle est toujours pratiquée et étudiée. Pourtant cette extraordinaire figure de femme et de créatrice reste encore peu connue. Marie Jaëll a laissé de nombreux textes : cahiers, journaux, lettres, essais. Les fragments ici rassemblés en une sorte de journal dessinent le portrait d'une personnalité exceptionnelle en contact avec les plus grands créateurs et les idées les plus innovantes de son époque, à l'aube de la modernité.
- Biographie : Marie Trautmann est née le 17 août 1846, à Steinseltz (Bas-Rhin). Enfant prodige du piano, elle donne ses premiers concerts à neuf ans. Elle joue à Londres en 1857 devant la reine Victoria. En 1862, elle emporte le 1er prix du Conservatoire de Paris. En 1866, elle rencontre le pianiste Alfred Jaëll, né à Trieste en 1832, et l'épouse la même année. Les Jaëll s'installent à Paris et donnent des concerts dans toute l'Europe. Elle poursuit sa formation avec César Franck et Saint-Saëns et commence à composer. Liszt fait éditer ses Valses à quatre mains, qu'il joue avec Saint-Saëns à Bayreuth. Après la guerre de 1870, elle renonce à sa carrière en Allemagne et acquiert la nationalité française. Elle décide de vivre et travailler à Paris. Après la mort de son mari (1882), elle fait de longs séjours auprès de Liszt à Weimar (1883-1885), qui marquent un tournant dans sa vie. Liszt lui dédie sa 3e Valse de Méphisto. Elle est en 1887 la première femme admise à la Société nationale des Compositeurs de Musique de Paris. Elle élabore une nouvelle méthode de piano qui théorise la technique de Liszt. Elle écrit des livres et forme de nombreux élèves. Passionnée par la relation entre le cerveau et la main, elle se lie avec Charles Féré, médecin disciple de Charcot, et suit à la Sorbonne des cours de physique, botanique et biologie. Après la mort de Féré (1907), elle se replie dans son atelier parisien rue Taitbout, puis avenue de la Muette. Elle y a notamment pour élèves Albert Schweitzer et Catherine Pozzi. Elle meurt en février 1925.