Je te salue Marie, ma fille

" Marie et son sourire inaltérable, son énorme envie de vivre et sa quête d'amour et d'absolu. Marie, l'enfant espiègle, l'adolescente secrète et la jeune femme en train de construire sa vie. La Marie qui aimait tant se mettre en lumière et en chanson, la Marie intime et sans fard qui revenait au domicile familial pour y recharger ses batteries. "

Adoptée peu avant l'âge de deux ans, Marie aura à peine eu le temps de souffler ses 19 bougies avant de quitter bien trop tôt la vie terrestre, victime du Mal radical. Avec ses mots et sa sensibilité propres, son père retrace les étapes importantes de la vie de sa fille cadette.

La belle surprise arrive par courrier en 1993, à la veille de Noël, en provenance de Madagascar. La mère de Laetitia, la première fille adoptée par Antoine Schluchter et sa femme, est enceinte. Elle demande au couple d'adopter son enfant à naître, afin de lui offrir une vie meilleure. Mais ce n'est qu'après environ deux ans d'attente – et de nombreux obstacles administratifs – que la petite Marie posera finalement le pied en France, où son père travaille à l'époque, pour le plus grand bonheur de sa nouvelle famille.

Et puis, dix-sept ans plus tard, cet inquiétant coup de sonnette en pleine nuit et l'annonce de l'enlèvement de Marie. L'espoir est ténu, mais ses parents s'y raccrochent. Le jour suivant, la terrible nouvelle tombe et il faut alors accepter l'inacceptable : Marie ne reviendra pas.

Au lieu de sombrer dans la haine et le désespoir, son père préfère se tourner vers la lumière, vers l'espoir d'une résurrection, d'une éternité pour Marie, et c'est avec une grande dignité que sa famille et lui traversent cette épreuve. Dans ce livre, Antoine Schluchter ne fait pas de sermon ; mais peut-être nous livre-t-il un message universel : l'amour est plus fort que la mort.