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JE TE VEUX AUPRES DE MOI
Arfuyen - EAN : 9782845900592
Édition papier
EAN : 9782845900592
Paru le : 3 févr. 2005
17,50 €
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- EAN13 : 9782845900592
- Réf. éditeur : 841714
- Collection : CARNETS SPIRITU
- Editeur : Arfuyen
- Date Parution : 3 févr. 2005
- Disponibilite : Disponible
- Barème de remise : NS
- Format : H:185 mm L:119 mm E:15 mm
- Poids : 188gr
- Résumé : Ce sixième volume de Marie de la Trinité aux Éditions Arfuyen fait découvrir l'origine même de la vocation de cette grande mystique à travers son premier écrit : l'Agenda qu'elle a tenu de 1927 à 1930, les années précisément où se produit la Grande Grâce de 1929 et où se décide son entrée chez les Dominicaines missionnaires des campagnes (DMC). Il est frappant de constater que, dès cette époque, Marie de la Trinité reçoit des paroles tout à fait comparables à celles qui marqueront ses Carnets de 1936 à 1946. C'est l'une de ces étonnantes paroles qui donne son titre à ce volume, celle-même par laquelle le Père l'appelle à entrer dans la voie spirituelle : « Je te veux auprès de Moi ». Ainsi cet Agenda 1927-1930 s'inscrit-il en réelle continuité avec les Carnets 1936-1946 : il n'y a que cinq années d'interrruption entre l'Agenda et les Carnets, correspondant à la période d'adaptation à la vie religieuse, et aucune rupture dans le fond de son évolution. L'ouvrage comporte une longue préface par Claire Guichard, nièce de Marie de la Trinité. Le propos de ce texte est de resituer dans son environnement familial la jeune femme qui écrivait dans le secret l'Agenda : élégante, artiste, sportive, voire un peu mondaine comme il sied à une fille d'un bon milieu social. Pour évoquer la vie de la famille de Mulatier dans ces années-là, Claire Guichard peut s'appuyer sur les précieuses lettres que lui a transmises sa mère, Marie-Josée Guichard, qui fut la soeur la plus proche de la jeune Paule de Mulatier. Le texte de l'Agenda est livré en son intégralité. Dès la première phrase le ton est donné, fait de rigueur et de lucidité : « Autrefois, commence la jeune Paule de Mulatier, quand je voyais trop ma misère, je n'osais plus demander d'entrer au Carmel. Maintenant, c'est le contraire : plus je me vois rien, plus je demande à Jésus de vite me prendre dans sa maison.» Les dernières phrases sont reçues du Père : « Je t'aime, comme si tu étais mon unique, selon toute ma sainteté. Aime-moi pareillement, de tout ton coeur, de tout ton esprit, toutes tes forces, et moi seul. Non pas par-dessus toutes choses, car cela supposerait que je te laisse user de l'amour que j'ai mis dans ton coeur pour autre chose que pour moi. Hors moi tout est néant. Ainsi tu ne me diras plus que tu m'aimes par dessus toutes choses. Je mettrai dans ton coeur mon pur amour, mon unique amour, sans mélange. Demande-moi et je te donnerai. »
- Biographie : Paule de Mulatier est née à Lyon le 3 juillet 1903 et morte près de Dijon le 21 novembre 1980. Septième enfant d'une famille d'industriels, elle fait ses études dans diverses institutions privées, puis au Sacré-Coeur de Rivoli, près de Turin, où ses capacités se révèlent. En 1919, elle s'ouvre à ses parents de sa vocation religieuse, découverte dès sa plus tendre enfance. Pendant dix ans pourtant, elle mène auprès de ses parents une vie de rencontres et de voyages. Son directeur spirituel, le Père Périer, la dissuade, malgré son attrait pour la vie contemplative, d'entrer au Carmel et l'oriente vers une congrégation nouvelle, fondée par la Mère Saint Jean à Champagne-sur-Loue (Jura) : les dominicaines missionnaires des campagnes. C'est là, dans la nuit du 11 au 12 août 1929, qu'elle reçoit sa première grâce. Entrée dans la congrégation « par obéissance » le 23 juin 1930, elle prend l'habit religieux en mars 1932. Nommée contre son souhait assistante générale, puis maîtresse des novices, elle seconde la prieure générale pour l'organisation de la congrégation. En décembre 1940 a lieu la rencontre avec le Père Antonin Motte : elle commence, sur son conseil, à tenir des Carnets qu'elle rédigera jusqu'en 1945. Accablée de fatigue, elle obtient d'être relevée progressivement de ses charges en 1941 et 1948. Trop tard cependant pour la sauver de la dépression. Sans se décourager, elle consulte docteurs et spécialistes. Échappant de peu à la lobotomie, elle se soumet à une psychanalyse. En 1953 un traitement à l'insuline, puis une cure de sommeil lui font subir un tel choc qu'elle obtient peu de temps après, par contrecoup, la guérison. À peine guérie, elle est associée par la Mère Saint-Jean à la révision des constitutions de la congrégation, passée d'une trentaine de membres à 470. En 1955, lorsque celle-ci quitte sa charge de prieure générale, Marie de la Trinité, encouragée par le cardinal Feltin, entreprend une formation de psychothérapeute. Elle participe à différents congrès internationaux de psychologie, dont celui de Rome en 1958 où elle donne une communication remarquée sur « Psychothérapie par le réveil des tendances ». Elle exerce à l'hôpital Vaugirard en collaboration avec le Professeur Cornelia Quarti, révélant dans cette spécialité des dons exceptionnels. Rappelée au siège de la congrégation, à Flavigny, en 1959, elle se met au service de Mère Saint Jean qu'elle soigne jusqu'à sa mort en 1969. Lorsque la congrégation se transfère à Luzarches, Marie de la Trinité obtient de rester seule à Flavigny, à « la cambuse », une dépendance de l'ancien couvent où elle mène une vie d'ermite. Avec l'aide précieuse de Soeur Christiane Sanson, dmc, elle travaille également à la dactylographie de ses Carnets. Déjà sauvée du cancer en 1971, elle subit une rechute. Opérée une nouvelle fois, elle meurt le 21 novembre 1980 à Dijon. Après la mort de Marie de la Trinité, en 1980, Christiane Sanson se consacre entièrement à faire connaître l'oeuvre de Marie de la Trinité. Dans les années 1980, elle parvient à faire paraître un livre en français (Filiation et Sacerdoce des Chrétiens, Lethielleux, 1986) et un en allemand Im Schoss des Vaters, choix de textes traduits par Urs von Balthasar, 1988). En 1991, elle suscite la création de l'Association Amitiés Marie de la Trinité. Dans le même temps, elle organise la conservation et l'exploitation des archives de Marie de la Trinité. Cependant, malgré tous ses efforts, hormis Filiation et sacerdoce des Chrétiens (1986), aucun ouvrage de ou sur Marie de la Trinité ne voit le jour en français dans les 20 ans qui suivent la mort de la mystique dominicaine. En 2001, Christiane Sanson est mise en contact avec les responsables des Éditions Arfuyen. Enthousiasmés par les textes de Marie de la Trinité, ils lui proposent de l'aider à faire découvrir cette oeuvre gigantesque. Une série d'une dizaine de Carnets spirituels est conçue en étroite collaboration avec elle. Dès mai 2002, en paraît le premier volume, Le Petit Livre des Grâces, qui sera suivi très rapidement de Consens à n'être rien (septembre 2002) et Entre dans ma gloire (mars 2003). Par l'intermédiaire des Éditions Arfuyen, Christiane Sanson entre également en relation avec les Éditions du Cerf qui acceptent de publier la grande biographie de Marie de la Trinité, Marie de la Trinité, de l'angoisse à la paix (2003) qu'elle vient tout juste de terminer. Dans la foulée, un premier colloque Marie de la Trinité est organisé à la Tourette les 15 et 16 novembre 2003. Ayant achevé de jouer son rôle de témoin, Christiane Sanson meurt le 23 octobre 2004, à Mathieu (Calvados).