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JEAN JAURÈS, SI LA TEMPÊTE ÉCLATAIT...
Passe Du Vent - EAN : 9782845622616
Édition papier
EAN : 9782845622616
Paru le : 11 juil. 2014
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- EAN13 : 9782845622616
- Réf. éditeur : SILATEMPETEE
- Collection : PEPITES
- Editeur : Passe Du Vent
- Date Parution : 11 juil. 2014
- Disponibilite : Provisoirement non disponible
- Barème de remise : NS
- Nombre de pages : 36
- Format : H:210 mm L:125 mm E:5 mm
- Poids : 58gr
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Résumé :
Le livre [extrait de l’introduction] :
Jean Jaurès, militant de l’« enseignement populaire », champion de la paix
1888-1914 : plus d’un quart de siècle sépare les deux discours de Jean Jaurès reproduits dans ces pages. S’ils sont aujourd’hui réunis, c’est que, malgré cet écart chronologique, et quelles que soient les évolutions qu’ont connues au cours de cette période les idées politiques de leur auteur, tous deux témoignent de deux combats dans lesquels celui-ci s’est engagé tout entier, jusqu’à en perdre la vie.
Paris, 1er décembre 1888 : « pousser à fond l’enseignement populaire »
Quand, le 1er décembre 1888, il prononce le premier de ces discours, Jean Jaurès n’a pas encore trente ans ; il siège pourtant depuis plus de trois ans à la Chambre des députés, où – benjamin de l’hémicycle – il représente son département natal, le Tarn. L’enfant du pays, parti à la capitale poursuivre ses brillantes études – premier au concours d’entrée à l’École normale supérieure en 1878, année qui le voit aussi obtenir le premier prix au Concours général, puis troisième à l’agrégation de philosophie en 1881 – a été élu au premier tour, le 4 octobre 1885, avec 50,9 % des suffrages exprimés, sur la liste de l’Union républicaine. Le 21 octobre 1886, pour sa première grande intervention à la Chambre, il a plaidé, déjà, en faveur de l’enseignement du plus grand nombre en réclamant que les communes aient le droit de prendre des initiatives en matière d’enseignement – en bon Occitan, il se méfie du centralisme. […]
Lyon-Vaise, 25 juillet 1914 : « C’est l’Europe en feu, c’est le monde en feu ! »
Le deuxième discours reproduit ci-après prend place dans un tout autre contexte. Il s’agit là, en effet, de l’ultime discours prononcé en France par Jean Jaurès, venu soutenir, le 25 juillet 1914, dans le quartier de Vaise, à Lyon, son ami Marius Moutet, candidat à l’élection législative partielle consécutive au décès, le 27 mai précédent, de Joannès Marietton, le député socialiste élu depuis 1906 ; quatre jours plus tard, il prendra une dernière fois la parole en public à Bruxelles, aux côtés de Rosa Luxembourg, à l’occasion d’une « réunion de la dernière chance » du Bureau socialiste international ; et, comme on sait, dans la soirée du vendredi 31 juillet, il sera assassiné à Paris, rue Montmartre, par Raoul Villain, alors qu’il dîne au café du Croissant. Le lendemain 1er août, l’Allemagne déclarera la guerre à la Russie, la France décrètera la mobilisation générale ; puis, le 3 août, Guillaume II déclarera la guerre à la France avant, le lendemain 4 août – au moment même où, à Paris, sont célébrées les obsèques de Jaurès –, d’envahir la Belgique et le Luxembourg : ces jours marqueront les débuts de la Première Guerre mondiale, celle qu’on appelle la « Grande Guerre » et dont les conséquences donneront – hélas ! – pleinement raison aux craintes exprimées dans ce « discours de Vaise » : « Quel désastre, quel massacre, quelles ruines, quelle barbarie ! ». […]