Jouvence fantaisie pour violon et piano

Megep - EAN : 9790707051108
DUROSOIR LUCIEN
Édition papier

EAN : 9790707051108

Paru le : 2 nov. 2004

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  • EAN13 : 9790707051108
  • Réf. éditeur : MEGEP-10-8
  • Editeur : Megep
  • Date Parution : 2 nov. 2004
  • Disponibilite : Disponible
  • Barème de remise : NS
  • Nombre de pages : 54
  • Format : H:307 mm L:222 mm E:4 mm
  • Poids : 224gr
  • Résumé : À sa source, le sonnet Jouvence de José-Maria de Hérédia qui décrit les rêves démesurés de Juan Ponce de Léon : reconquérir la jeunesse et, avec elle, le monde. La poésie sert de programme à une importante partition en trois mouvements dans laquelle l’épopée est traitée avec un humour certain. Après les longues péripéties du premier mouvement, une belle et naïve « Aria » débouche sur un final solennel et volontairement pompier (« Marche funèbre, Maestoso-Grandioso ») : les ambitions du conquistador et sa fin faussement héroïque sont tournées en dérision par celui qui ne fut qu’un modeste « poilu » pendant les cinq années de la Grande Guerre encore proche (l’œuvre date de 1921).

    Il en existe une version pour violon et octuor.
  • Biographie : Né à Boulogne près de Paris en 1878, Lucien Durosoir fit une carrière de violoniste avant de se consacrer à la composition. La déclaration de guerre, en août 1914, mit brutalement fin à cette carrière. De cette date au mois de février 1919 – soit pendant près de cinq ans –, Lucien Durosoir partagea la vie des fantassins dans les tranchées et les terribles combats de la Grande Guerre. À la fin de celle-ci, il s’isola dans une région du sud de la France pour s’adonner à la composition. Sa vie est donc très distinctement partagée en ces trois périodes de durée inégale et de styles de vie très contrastés.

    Lucien Durosoir a laissé une quarantaine d’œuvres de formations très variées qui étaient restées inédites. De l’analyse des œuvres actuellement publiées, on peut déduire quelques caractéristiques de son style. Celui-ci repose sur des bases totalement personnelles : on y chercherait en vain des références contemporaines ou passées. Pas de forme « académique » malgré les annonces d’un grand classicisme (trio, quatuor à cordes, quintette, sonate…) ; mais plutôt un retour vers la liberté formelle des pré-classiques (Caprice, Fantaisie, Prélude), des titres suggérant un projet esthétique (Rêve, Vitrail, Berceuse, Ronde, Jouvence, Poème, Idylle, Funérailles, Incantation bouddhique, Aube, Nocturne…). Une recherche du son rare : dans le choix de certaines formations (cor, harpe et piano ; violoncelle et harpe ; quatuor pour flûte, clarinette, cor et basson), dans des métriques peu usitées (5/4, 7/4), dans des tonalités chargées d’altérations qui dépaysent les oreilles les plus averties. Un univers sonore dense, fondé sur la forte individualisation du discours de chaque instrument dans les formations moyennes, l’abondance des mentions de caractère agogique, celles-ci parfois très impératives (le « Rapide et fiévreux. Halluciné » qui revient plusieurs fois dans le premier mouvement du Quatuor à cordes en si mineur, 1933-1934). Un vertige de la difficulté, dans la technique instrumentale (aspect très personnel de l’écriture pianistique dont l’émiettement procure des effets encore inouïs ; extrême virtuosité demandée au violoncelle contre laquelle protestait Maréchal) ; dans la complexité de l’écriture : harmonie tourmentée, superposition de rythmes contraires, atonalisme raisonné, écriture polymélodique. La personnalité complexe de l’homme apparaît dans ces thèmes inquiets, voire angoissés, débouchant sur une séquence d’une allégresse irrépressible, dans cette constante remise en question de ce qui vient d’être écrit par une autre manière de le dire, dans ce recours amoureux à certains artifices du contrepoint, nullement dépaysés dans ce langage si peu conventionnel. La Prière à Marie (1949), l’une de ses dernières œuvres, est pourvue d’une dédicace à ses enfants qui livre en quelques mots ce qui fut le sens de la vie du maître : « Puissent les biens spirituels descendre en eux, que leur vie entière ils en conservent l’amour ». Un vrai message de spirituali
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