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Judaïsme et christianisme chez Kant
Cerf - EAN : 9782204103275
Édition papier
EAN : 9782204103275
Paru le : 27 nov. 2014
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- EAN13 : 9782204103275
- Collection : CERF-ALPHA
- Editeur : Cerf
- Date Parution : 27 nov. 2014
- Disponibilite : Epuisé
- Barème de remise : NS
- Nombre de pages : 334
- Format : H:230 mm L:150 mm
- Poids : 600gr
- Résumé : Reprendre l’ensemble de la philosophie pratique de Kant en aval, c’est-à-dire à partir de l’ouvrage chronologiquement tardif dans le corpus kantien, La Religion dans les limites de la simple raison (1793), dont la première partie assigne à la volonté un défi du « mal radical », c’est ce que propose Florence Salvetti. Ce « mal radical » n’est pas le mal absolu ou diabolique, mais il consiste en une inversion (Verkehrtheit) de l’ordre des principes au sein du vouloir, et ne peut être déraciné que par l’entière conversion du cœur. Avec le mal s’ouvre l’antinomie du judaïsme, considéré par le philosophe comme le contre-modèle de la foi par excellence, et du christianisme, criterium unique et anhistorique de la religion, seul à même de résoudre le problème de l’homme nouveau. Si, selon Kant, le judaïsme est nouménalement nul parce que incapable de véhiculer le contenu de la religion rationnelle, le philosophe, qui considère l’interdit biblique de l’idolâtrie comme « le commandement le plus sublime du Livre de loi des Juifs », lui reconnaît néanmoins le mérite de mettre l’accent sur le respect. Le christianisme, quant à lui, met l’accent sur l’amour, dont Kant retient la signification pratique, à savoir qu’il est l’état de perfection de l’intention vers lequel nous devons tendre.
- Biographie : Florence Salvetti est docteur d’État et docteur canonique en philosophie, qualifiée aux fonctions de maître de confé-rences par le CNU, lauréate du prix de thèse de l’Institut catholique de Paris 2014, chargée d’enseignement à l’ICP et au Hamilton College (Reid Hall).