Nous utilisons des cookies pour améliorer votre expérience. Pour nous conformer à la nouvelle directive sur la vie privée, nous devons demander votre consentement à l’utilisation de ces cookies. En savoir plus.
Kim happiness
Artiere - EAN : 9788887569582
Édition papier
EAN : 9788887569582
Paru le : 1 janv. 2019
49,00 €
46,45 €
Disponible
Pour connaître votre prix et commander, identifiez-vous
Notre engagement qualité
-
Livraison gratuite
en France sans minimum
de commande -
Manquants maintenus
en commande
automatiquement -
Un interlocuteur
unique pour toutes
vos commandes -
Toutes les licences
numériques du marché
au tarif éditeur -
Assistance téléphonique
personalisée sur le
numérique -
Service client
Du Lundi au vendredi
de 9h à 18h
- EAN13 : 9788887569582
- Editeur : Artiere
- Date Parution : 1 janv. 2019
- Disponibilite : Disponible
- Barème de remise : NS
- Nombre de pages : 106
- Poids : 1.001kg
- Résumé : Dans son premier livre sur la Corée du Nord, Philippe Chancel a confronté la photographie avec la grandeur vertigineuse des performances mises en scène par un totalitarisme. Il pose la question suivante: comment faire un compte de la survie de cet apparat communiste dans le monde contemporain, guidé par l’information? Comment peut la photographie réagir aux choses qui ont été précisément et attentivement organisées afin de créer une image? Philippe Chancel soulève aussi la question de l’éthique de l’image, à partir de sa création. Il répond au simulacre en utilisant un style épique qui a le but de lutter contre l’«esthétisation» du pouvoir. Comment réagir au sens d’admiration pour lequel le spectacle coréen est pensé? Lorsque Chancel a commencé à observer les personnes à travers l’appareil photo, il a cessé d’être un simple observateur et il est entré dans une conversation avec le peuple coréen. «Souriez, s’il vous plaît» est l’instruction traditionnelle, mais c’est aussi un réflexe de ceux qui acceptent de poser pour une photo. Le dictateur promet à son peuple la félicité, pas de richesse et pas de bénéfices; pas de liberté et d’égalité comme dans les régimes démocratiques, mais la félicité comme valeur absolue. Bien que le décor pourrait sembler impressionnant, c’est plus dificile de remuer les émotions et trouver des expressions qui reflètent la vraie félicité. Chancel a commencé à s’intéresser à ce code. Et les photos qu’il nous présente sont profondément perturbantes. Ce n’est pas une photographie critique qui cherché à ridiculiser la félicité coréenne.Habitués à nos valeurs occidentales, nous trouvons du plaisir en observant ironiquement le simulacre de cette félicité. Mais qui sommes-nous pour juger leur félicité? Michel Poivert