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L'ABBAZIA DI ALTACOMBA
Passe Du Vent - EAN : 9782845623095
Édition papier
EAN : 9782845623095
Paru le : 31 juil. 2017
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- EAN13 : 9782845623095
- Réf. éditeur : POLICULTTERR
- Collection : POLITIQUES CULT
- Editeur : Passe Du Vent
- Date Parution : 31 juil. 2017
- Disponibilite : Disponible
- Barème de remise : NS
- Nombre de pages : 136
- Format : H:210 mm L:200 mm E:82 mm
- Poids : 466gr
-
Résumé :
LE LIVRE (4E DE COUVERTURE) :
Hautecombe, c’est d’abord, sur les rives du lac du Bourget, un site admirable chanté par Lamartine. C’est aussi une abbaye à la riche histoire, que les cisterciens fondèrent au XIIe siècle, à laquelle, dans les années 1820, Charles-Félix, roi de Sardaigne, donna un nouveau lustre et qui, de nos jours, continue d’abriter une communauté religieuse. C’est encore le « Saint-Denis de la Savoie », où sont inhumés bien des membres de cette dynastie qui, pendant près d’un millénaire, exerça son autorité sur les deux versants des Alpes. Depuis 2003, une vaste campagne de restauration redonne tout son éclat à cet édifice majeur du patrimoine rhônalpin, tout à la fois lieu de mémoire de l’histoire européenne et la plus italienne des abbayes françaises.
« Et je m’assis rêveur sur une pente sombre
D’où le cloître à mes yeux se dessinait dans l’ombre,
Et je me demandai : que sont venus chercher
Dans cette solitude et sur ce bord austère,
Ceux qui peuplent les murs de ce toit solitaire
Posé comme un nid d’aigle au penchant du rocher ? »
Jean-Pierre Veyrat, Station poétique à l’abbaye de Haute-Combe (1847).
HAUTECOMBE... TOUTE UNE HISTOIRE
Hautecombe – Altacumba en latin, Altacomba en italien –, importante abbaye cistercienne des rives du lac du Bourget rayonna, du XIIe au XIXe siècle, sur un vaste territoire partagé entre influences italienne et française. Touchée par les soubresauts politiques qui animèrent cette région des Alpes, cette communauté reflète également le destin complexe des ordres religieux médiévaux, puis modernes et contemporains. Le choix de la « Royale Maison de Savoye », comme l’appelle Samuel Guichenon au XVIIe siècle, d’y établir une nécropole familiale a été déterminant tout au long de son histoire et c’est aux descendants de cette famille qu’il devait revenir, au XIXe siècle, de restaurer l’abbaye et d’en assurer la préservation et la transmission aux générations postérieures.
LES ORIGINES (XIIE SIECLE)
Dans les premières années du XIIe siècle, un petit groupe de moines issu de l’abbaye Sainte-Marie d’Aulps (actuelle Haute-Savoie) fonde un prieuré au lieu-dit Hautecombe, dans le pays de l’Albanais. Au XVe siècle, lorsque les moines d’Hautecombe compilèrent les récits de leurs origines dans un manuscrit aujourd’hui conservé à Turin, intitulé De fundatione sancte religionis Ordinis Cisterciensis et gestis aliquibus Beati Roberti abbatis et de fundatione Altecumbe, ils établirent la chronologie suivante, généralement reprise par les auteurs postérieurs : les moines d’Aulps, installés depuis 1101 dans la montagne de Cessens, reçurent en 1125 la visite de Bernard de Clairvaux + qui les intégra dans l’ordre cistercien. Les moines virent alors une lumière mystérieuse leur indiquer un site situé de l’autre côté du lac du Bourget et décidèrent de s’y transporter pour y fonder leur monastère. La réalité historique est, bien entendu, plus complexe à établir et la chronologie des événements -
Biographie :
LE LIVRE (4E DE COUVERTURE) :
Hautecombe, c’est d’abord, sur les rives du lac du Bourget, un site admirable chanté par Lamartine. C’est aussi une abbaye à la riche histoire, que les cisterciens fondèrent au XIIe siècle, à laquelle, dans les années 1820, Charles-Félix, roi de Sardaigne, donna un nouveau lustre et qui, de nos jours, continue d’abriter une communauté religieuse. C’est encore le « Saint-Denis de la Savoie », où sont inhumés bien des membres de cette dynastie qui, pendant près d’un millénaire, exerça son autorité sur les deux versants des Alpes. Depuis 2003, une vaste campagne de restauration redonne tout son éclat à cet édifice majeur du patrimoine rhônalpin, tout à la fois lieu de mémoire de l’histoire européenne et la plus italienne des abbayes françaises.
« Et je m’assis rêveur sur une pente sombre
D’où le cloître à mes yeux se dessinait dans l’ombre,
Et je me demandai : que sont venus chercher
Dans cette solitude et sur ce bord austère,
Ceux qui peuplent les murs de ce toit solitaire
Posé comme un nid d’aigle au penchant du rocher ? »
Jean-Pierre Veyrat, Station poétique à l’abbaye de Haute-Combe (1847).
HAUTECOMBE... TOUTE UNE HISTOIRE
Hautecombe – Altacumba en latin, Altacomba en italien –, importante abbaye cistercienne des rives du lac du Bourget rayonna, du XIIe au XIXe siècle, sur un vaste territoire partagé entre influences italienne et française. Touchée par les soubresauts politiques qui animèrent cette région des Alpes, cette communauté reflète également le destin complexe des ordres religieux médiévaux, puis modernes et contemporains. Le choix de la « Royale Maison de Savoye », comme l’appelle Samuel Guichenon au XVIIe siècle, d’y établir une nécropole familiale a été déterminant tout au long de son histoire et c’est aux descendants de cette famille qu’il devait revenir, au XIXe siècle, de restaurer l’abbaye et d’en assurer la préservation et la transmission aux générations postérieures.
LES ORIGINES (XIIE SIECLE)
Dans les premières années du XIIe siècle, un petit groupe de moines issu de l’abbaye Sainte-Marie d’Aulps (actuelle Haute-Savoie) fonde un prieuré au lieu-dit Hautecombe, dans le pays de l’Albanais. Au XVe siècle, lorsque les moines d’Hautecombe compilèrent les récits de leurs origines dans un manuscrit aujourd’hui conservé à Turin, intitulé De fundatione sancte religionis Ordinis Cisterciensis et gestis aliquibus Beati Roberti abbatis et de fundatione Altecumbe, ils établirent la chronologie suivante, généralement reprise par les auteurs postérieurs : les moines d’Aulps, installés depuis 1101 dans la montagne de Cessens, reçurent en 1125 la visite de Bernard de Clairvaux + qui les intégra dans l’ordre cistercien. Les moines virent alors une lumière mystérieuse leur indiquer un site situé de l’autre côté du lac du Bourget et décidèrent de s’y transporter pour y fonder leur monastère. La réalité historique est, bien entendu, plus complexe à établir et la chronologie des événements