L'amour de moi

Arfuyen - EAN : 9782845900189
TAKUBOKU ISHIKAWA
Édition papier

EAN : 9782845900189

Paru le : 20 févr. 2003

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  • EAN13 : 9782845900189
  • Réf. éditeur : 841674
  • Collection : NEIGE
  • Editeur : Arfuyen
  • Date Parution : 20 févr. 2003
  • Disponibilite : Disponible
  • Barème de remise : NS
  • Format : H:223 mm L:160 mm E:7 mm
  • Poids : 136gr
  • Résumé : La poésie de Takuboku est toute de violence contenue. Dans la douceur raffinée de paysages qui évoquent la grande tradition du haïku, voici qu'apparaissent les symboles de la société industrielle : « Écrasé / dans ce coin du train bondé / Chaque soir je m'attendris sur moi-même ». Ou bien cet autre poème de la dépression moderne : « N'existe-t-il pas / ce médicament vert pâle / Qui rendra mon corps transparent comme l'eau ». Dans la profonde compassion envers toute vie, héritée de la spiritualité bouddhiste, voici soudain qu'on entend le cri de révolte contre la misère à laquelle la société moderne réduit les hommes : « Quand il parlait / je ne voyais que la tête d'une bête / Ouvrant et refermant sa gueule ». Ou bien ce sentiment d'exil dans des temps d'agitation et d'argent : « Soudain cette idée m'est venue / Serais-je le seul à connaître des mots / que personne n'emploie plus ». Et encore : « Comme les joues brûlantes contre la neige / doucement amoncelée / J'aimerais aimer ». Dans la beauté de la convention littéraire reçue d'une tradition immémoriale, voici soudain l'absurde, la dissonance, la rupture voulue comme un rejet de la poésie même, qui n'est au bout du compte, peut-être, qu'un « jouet triste » : « Allongé dans l'herbe sans penser à rien / sur mon front / La fiente d'un oiseau qui s'ébat dans le ciel ». Ou bien encore, parmi tant d'autres signes d'une joie dérisoire et comme déjà condamnée : « Monté au sommet d'une haute montagne / j'ai agité mon chapeau sans raison / Et je suis redescendu ».
  • Biographie : Ishikawa Takuboku est né le 20 février 1886 au nord-est du Japon. Son père, moine bouddhiste Soto, est nommé l'année suivante au temple de Shibutami. Malgré de brillants résultats, il se détourne des études. Dès 1902, il part pour Tokyo où il fréquente des groupes littéraires d'avant-garde. Il a 18 ans lorsque éclate la guerre russo-japonaise, en 1904. Son père, soupçonné de détournement de fonds, est renvoyé. Le soutien de la famille incombe dès lors à Takuboku. Atteint par la tuberculose, il rentre à Shibutami où il obtient en 1906 un poste d'instituteur. Démis de son poste, il en trouve un autre à Hakodate, puis part travailler dans un journal de Sapporo, puis de Kushiro, avant de regagner Tokyo pour y accomplir son « destin d'homme de lettres ». Dès novembre 1908, le Maïnichi Shimbun publie en feuilleton une nouvelle. Il participe à la création de la revue Subaru. Entre le 7 avril et le 16 juin 1909, il écrit le « Journal en caractères latins ». Sa famille le rejoint à Tokyo dans des conditions d'existence, très précaires. L'un de ses amis participe à la défense des 36 socialistes qui sont jugés en 1910 pour tentative d'assassinat de l'empereur. Il lit Kropotkine et les anarchistes. Entre novembre 1910 et avril 1912, il écrit Le Jouet triste. Il meurt le 13 avril 1912.
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