L'argent à l'hôpital psychiatrique (Actes du GTPSI, vol. 2)

D Une - EAN : 9791094346020
OURY, COLLECTIF JEAN
Édition papier

EAN : 9791094346020

Paru le : 28 nov. 2014

12,00 € 11,37 €
Disponible
Pour connaître votre prix et commander, identifiez-vous
Notre engagement qualité
  • Benefits Livraison gratuite
    en France sans minimum
    de commande
  • Benefits Manquants maintenus
    en commande
    automatiquement
  • Benefits Un interlocuteur
    unique pour toutes
    vos commandes
  • Benefits Toutes les licences
    numériques du marché
    au tarif éditeur
  • Benefits Assistance téléphonique
    personalisée sur le
    numérique
  • Benefits Service client
    Du Lundi au vendredi
    de 9h à 18h
  • EAN13 : 9791094346020
  • Collection : ACTES DU GTPSI
  • Editeur : D Une
  • Date Parution : 28 nov. 2014
  • Disponibilite : Disponible
  • Barème de remise : NS
  • Nombre de pages : 144
  • Format : H:225 mm L:140 mm E:10 mm
  • Poids : 190gr
  • Interdit de retour : Retour interdit
  • Résumé : Le Groupe de travail de psychothérapie et de sociothérapie institutionnelles (GTPSI) s'est réuni à 14 reprises entre 1960 et 1966. Parmi ses membres, de grandes figures de la psychiatrie contemporaine telles Jean Ayme, Michel Baudry, Brivette Buchanan, Hélène Chaigneau, Jean Colmin, Roger Gentis, Félix Guattari, Nicole Guillet, Philippe Koechlin, Josée Manenti, Ginette Michaud, Robert Millon, Jean Oury, Gisela Pankow, Maurice Paillot, Jean Perrin, Jean-Claude Polack, Claude Poncin, Yves Racine, Philippe Rappard, Denise Rothberg, Jacques Schotte, Horace Torrubia, François Tosquelles, Henri Vermorel…
    Les Actes du GTPSI, jusqu'ici inédits, restituent l'intégralité de leurs échanges, qui sont autant de récits - mais au présent de l'indicatif, et à la première personne - de l'histoire de la psychothérapie institutionnelle en train de se faire.

    Le deuxième volume est intitulé "L'argent à l'hôpital psychiatrique", mais il laisse aussi une large part aux problématiques (pratiques, analytiques, cliniques, scientifiques) liées à la fondation d'un groupe de travail.
    Le débat sur la thématique de l'argent prend pour objets la question du pécule et de la rémunération du travail des malades, il place ces questions sur un plan éthique de soin, et pose quelques repères cliniques sur les pratiques observées sur le terrain.
    Cette séance balaye le projet d'organiser le groupe autour de textes préalablement écrits : elle embraye sur une toute autre modalité d'écriture et sur la recherche active de concepts opératoires pour inscrire la psychothérapie institutionnelle en tant que discipline scientifique et dans une dynamique dont l'efficacité n'est plus à démontrer.

    Mots-clés : psychothérapie institutionnelle, hôpital psychiatrique

    Extrait :
    Michel BAUDRY 
    Pour ce que tu dis, AYME, du niveau de vie dans les pays sous-développés, c’est vrai, seulement il y a autre chose [...]. On peut ne pas souffrir de la modicité du pécule si on sait que l’argent est là comme un signe, et pas comme une valeur dans l’hôpital psychiatrique, et que la vertu de nos malades, ce pourquoi j’ai de la satisfaction à me trouver avec eux, c’est leur profonde sagesse.
    Ces gens m’émerveillent toujours, car ils savent se contenter de signes, ils ne demandent pas tant la réalité que le signe. Qu’on s’occupe d’eux de cette espèce de démarche vers le signe, et non vers la réalité, et ils se rebâtissent une réalité plus normale, plus adaptée.
    Il ne faut pas être trop soucieux de réalisations qui paraissent difficiles. Je sais qu’il existe des établissements qui marchent bien, où il y a une grosse activité ergothérapique avec de gros bénéfices. Ils arrivent à avoir des millions – mais c’est l’aliénation de l’ergothérapie pour elle-même, qui n’a plus de sens psychothérapique : la valeur du signe est perdue.
    Il faut avoir conscience qu’on n’est pas là pour des réalisations, mais pour manipuler des signes.
Haut de page
Copyright 2024 Cufay. Tous droits réservés.