L'ECRITURE ET LA VIE I - INSCR

Phloeme - EAN : 9791096199013
OUALLET YVES
Édition papier

EAN : 9791096199013

Paru le : 20 déc. 2015

23,00 € 21,80 €
Disponible
Pour connaître votre prix et commander, identifiez-vous
Notre engagement qualité
  • Benefits Livraison gratuite
    en France sans minimum
    de commande
  • Benefits Manquants maintenus
    en commande
    automatiquement
  • Benefits Un interlocuteur
    unique pour toutes
    vos commandes
  • Benefits Toutes les licences
    numériques du marché
    au tarif éditeur
  • Benefits Assistance téléphonique
    personalisée sur le
    numérique
  • Benefits Service client
    Du Lundi au vendredi
    de 9h à 18h
  • EAN13 : 9791096199013
  • Réf. éditeur : 2
  • Collection : PENSEES
  • Editeur : Phloeme
  • Date Parution : 20 déc. 2015
  • Disponibilite : Disponible
  • Barème de remise : NS
  • Nombre de pages : 188
  • Format : H:10 mm L:150 mm E:210 mm
  • Poids : 250gr
  • Résumé : La littérature n'est rien en soi. Elle est, comme la vie, une traversée. Écrire, vivre, c'est traverser et être traversé. L'écriture et la vie part des origines et va vers les fins de la littérature. De Homère à Dante, de Montaigne à Proust, de Pascal à Quignard, de Dostoïevski à Kafka, d'Artaud à Borgès... Au commencement, l'identité poétique, cœur de l'humain – Hölderlin, Rimbaud, Tsvetaïeva. Au centre, la pensée faillible : Heidegger, Adorno, Wittgenstein. À la fin, l'écriture de survie : Akhmatova, Antelme, Chalamov, Celan, Semprun. Au-delà des personnages, des paysages : la poésie russe, la pensée allemande, l'écriture française. À travers les frontières artificielles, la vie coule des monts vers les océans : la philosophie est écriture de soi, la musique et la parole, approches du silence.
    -
    "
    Ce livre est un adieu.
    C’est un adieu de la littérature. La littérature fuit nos jours. Elle se réfugie dans les nuits. Quelle est cette lumière qui irrigue encore nos vies ?

    Le livre commence par une approche. Les terriens pratiquaient cette activité étrange : écrire. Ils gravaient des signes incompréhensibles pour les autres formes de vie, greffant des secrets, sécrétant des graffiti, prolongeant et augmentant leurs vies par un tissu externe d'inscriptions autographes.
    Ils existaient en dehors d'eux-mêmes en se forgeant une identité poétique.
    Ils écrivaient.

    L’adieu est l'approche ultime. Au moment de s'en aller, le regard embrasse une dernière fois l'ensemble du paysage. Les lignes s'éclairent en même temps que les pages s'effacent.
    "

    Yves Ouallet
  • Biographie : Après m’être évadé hors des études scientifiques (mathématiques, physique) et avoir fui la médecine, j’ai étudié l’histoire et la littérature. En musique et en philosophie, je suis resté autodidacte – mais elles ont plus compté pour moi que tout le reste. Après avoir enseigné le français et l’histoire des arts en lycée, je suis devenu enseignant-chercheur en Littérature générale et comparée et en Littérature française des 20ème et 21ème siècles à l’Université du Havre. Ce fut l’occasion de quelques travaux universitaires, mais je préfère les hypothèses aux thèses. Je médite seulement des conjectures (l’identité poétique, la pensée errante, le désoubli).
    Mon histoire a longtemps été celle de mes lectures et de mes musiques. J’ai désormais tendance à remonter le temps plus qu’à le descendre. J’aime Montaigne et j’admire Pascal. Pyrrhon, Diogène le Cynique, Epicure, Epictète, Zhuangzi, Laozi me manquent.
    La musique ne m’a jamais quitté.
    La peinture me fascine.

    Mais vivre – vivre le monde entier est aujourd’hui mon unique souci, ou plutôt : ma joie.
    J’ai la nostalgie de la nature.

    J’ai désormais un projet : redevenir sauvage.
    Sauvage dans la nature.
    Sauvage dans l’écriture.
    Sauvage dans la parole.

    Et même, oserai-je l’avouer ?
    Sauvage dans la pensée.
Haut de page
Copyright 2024 Cufay. Tous droits réservés.