Nous utilisons des cookies pour améliorer votre expérience. Pour nous conformer à la nouvelle directive sur la vie privée, nous devons demander votre consentement à l’utilisation de ces cookies. En savoir plus.
L'ECRITURE ET LA VIE III-ETHIQ
Phloeme - EAN : 9791095683032
Édition papier
EAN : 9791095683032
Paru le : 21 mars 2016
23,00 €
21,80 €
Disponible
Pour connaître votre prix et commander, identifiez-vous
Notre engagement qualité
-
Livraison gratuite
en France sans minimum
de commande -
Manquants maintenus
en commande
automatiquement -
Un interlocuteur
unique pour toutes
vos commandes -
Toutes les licences
numériques du marché
au tarif éditeur -
Assistance téléphonique
personalisée sur le
numérique -
Service client
Du Lundi au vendredi
de 9h à 18h
- EAN13 : 9791095683032
- Réf. éditeur : 4
- Collection : PENSEES
- Editeur : Phloeme
- Date Parution : 21 mars 2016
- Disponibilite : Disponible
- Barème de remise : NS
- Nombre de pages : 236
- Format : H:15 mm L:150 mm E:210 mm
- Poids : 320gr
-
Résumé :
La littérature n'est rien en soi. Elle est, comme la vie, une traversée. Écrire, vivre, c'est traverser et être traversé. L'écriture et la vie part des origines et va vers les fins de la littérature. De Homère à Dante, de Montaigne à Proust, de Pascal à Quignard, de Dostoïevski à Kafka, d'Artaud à Borgès... Au commencement, l'identité poétique, cœur de l'humain – Hölderlin, Rimbaud, Tsvetaïeva. Au centre, la pensée faillible : Heidegger, Adorno, Wittgenstein. À la fin, l'écriture de survie : Akhmatova, Antelme, Chalamov, Celan, Semprun. Au-delà des personnages, des paysages : la poésie russe, la pensée allemande, l'écriture française. À travers les frontières artificielles, la vie coule des monts vers les océans : la philosophie est écriture de soi, la musique et la parole, approches du silence.
-
"
Ce livre est un adieu.
C’est un adieu de la littérature. La littérature fuit nos jours. Elle se réfugie dans les nuits. Quelle est cette lumière qui irrigue encore nos vies ?
C’est aussi un adieu à la littérature.
Je m’en vais. Vers où ? Je ne sais pas. Vers d’autres pays, vers d’autres paysages. Ces pays seront-ils encore des pages ?
L’adieu est nostalgique. Mais donner adieu c’est également confier ce qui n’est plus à ce qui n’est pas encore. Dire adieu c’est appeler la renaissance. L’adieu est une naissance, comme le crépuscule annonce l’aurore.
"
Yves Ouallet -
Biographie :
Après m’être évadé hors des études scientifiques (mathématiques, physique) et avoir fui la médecine, j’ai étudié l’histoire et la littérature. En musique et en philosophie, je suis resté autodidacte – mais elles ont plus compté pour moi que tout le reste. Après avoir enseigné le français et l’histoire des arts en lycée, je suis devenu enseignant-chercheur en Littérature générale et comparée et en Littérature française des 20ème et 21ème siècles à l’Université du Havre. Ce fut l’occasion de quelques travaux universitaires, mais je préfère les hypothèses aux thèses. Je médite seulement des conjectures (l’identité poétique, la pensée errante, le désoubli).
Mon histoire a longtemps été celle de mes lectures et de mes musiques. J’ai désormais tendance à remonter le temps plus qu’à le descendre. J’aime Montaigne et j’admire Pascal. Pyrrhon, Diogène le Cynique, Epicure, Epictète, Zhuangzi, Laozi me manquent.
La musique ne m’a jamais quitté.
La peinture me fascine.
Mais vivre – vivre le monde entier est aujourd’hui mon unique souci, ou plutôt : ma joie.
J’ai la nostalgie de la nature.
J’ai désormais un projet : redevenir sauvage.
Sauvage dans la nature.
Sauvage dans l’écriture.
Sauvage dans la parole.
Et même, oserai-je l’avouer ?
Sauvage dans la pensée.