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L'EVANGILE SELON MATTHIEU
Cerf - EAN : 9782204090636
Édition papier
EAN : 9782204090636
Paru le : 13 nov. 2009
47,30 €
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- EAN13 : 9782204090636
- Réf. éditeur : 775498
- Collection : LECTIO DIVINA
- Editeur : Cerf
- Date Parution : 13 nov. 2009
- Disponibilite : Manque sans date
- Barème de remise : NS
- Format : H:215 mm L:135 mm E:27 mm
- Poids : 662gr
- Interdit de retour : Retour interdit
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Résumé :
« Lisons l'évangile de Matthieu. — Bien, ouvre la Genèse ! — Mais je pensais à Matthieu. — Oui, ouvrons alors l'Exode, Jonas, Ruth surtout, Isaïe. » C'est que l'évangile n'offre pas une « Vie de Jésus ». Ses gestes, ses paroles, son destin unique, tout ce qui est de lui, est comme naturalisé dans l'ambre de la Parole de Dieu, soit des Écritures d'Israël. Mais ce n'est pas la cinquantaine de citations explicites de tel prophète qui opère cette transfiguration. C'est l'emprise continue des Écritures d'Israël sur la diction de Matthieu, l'embargo sans éclipse de la Loi et des Prophètes jusque dans le style, la totale invasion de la Parole de YHWH, qui annoncent que Jésus est le Fils de Dieu qu'il ne sera pas le roi selon les Nations, le cauchemar de la Torah et des Prophètes. Celui « qui a l'Onction » (le Messie, ou Christ) n'est pas un héros, un humaniste aux accents exotiques, le frère universel — soit un « baal » qui remplace Dieu. Cet essai, tel un midrach passionné, reloge sur le fond d'or (et rouge sang) des Écritures d'Israël le texte si connu de l'évangile, trop tiré en Histoire, en psychologie, en morale. Il tente de laisser à Israël le Fils d'Israël, un Fils de Dieu qui ne cache pas Dieu à force de fraternité avec l'homme.
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‘Let's read Matthew's gospel.' Very well, open at the Book of Genesis! — But I was thinking of Matthew. — Yes, so open at Exodus, Jonas, Ruth especially, Isaiah.' Because the Gospels do not offer a ‘Life of Jesus'. His gestures, his words, his unique destiny: all the things that make Jesus who he is are an integral part of the Word of God, i.e. the Scriptures of Israel. But this transfiguration was not accomplished by fifty explicit quotations from such and such a prophet but by the continued influence of the Scriptures of Israel on the enunciation of Matthew, the unmitigated embargo of the Law and the Prophets even in its style, the total invasion of the Word of YHWH, announcing that Jesus is the Son of God and that he will not be king according to the Nations, the nightmare of the Torah and the Prophets. The one who is ‘Anointed' (the Messiah, or Christ) is not a hero, a humanist with exotic accents, the universal brother — or a ‘Baal' to replace God. This essay, like a fervent midrach, resituates - against the golden (and blood red) background of the Scriptures of Israel - the well-known Gospel too often dipped into by History, psychology, morals. It strives to leave unto Israel the Son of Israel, a Son of God who doesn't let his fraternity with man veil God.