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L'Holocauste comme culture
Actes Sud - EAN : 9782742782314
Édition papier
EAN : 9782742782314
Paru le : 30 mars 2009
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- EAN13 : 9782742782314
- Réf. éditeur : 242967
- Collection : ESSAIS LITTERAI
- Editeur : Actes Sud
- Date Parution : 30 mars 2009
- Disponibilite : Disponible
- Barème de remise : NS
- Nombre de pages : 288
- Format : H:217 mm L:115 mm E:22 mm
- Poids : 270gr
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Résumé :
"Auschwitz ne s'explique pas par la conception vulgaire, archaïque, j'allais dire classique, de l'antisémitisme - voilà ce que nous devons comprendre précisément. Il n'y a là aucun lien organique. Notre époque n'est pas celle de l'antisémitisme, mais celle d'Auschwitz. L'antisémite de notre époque ne se défie pas des juifs, il veut Auschwitz. Au procès de Jérusalem, Eichmann affirmait n'avoir jamais été antisémite et, bien que la salle ait alors éclaté de rire, je ne trouve pas impossible qu'il ait dit vrai. En définitive, pour assassiner des millions de juifs, l'Etat totalitaire avait plus besoin de bons organisateurs que d'antisémites. Nous devons nous dire clairement qu'aucun totalitarisme de parti ou d'Etat n'est possible sans discrimination, or la forme totalitaire de la discrimination est nécessairement le massacre, la tuerie de masse."
IMRE KERTÉSZ -
Biographie :
Imre Kertész est né dans une famille juive de Budapest le 9 novembre 1929. Il est décédé dans la même ville le 31 mars 2016.
Déporté à l'âge de quinze ans à Auschwitz, il est ensuite transféré à Buchenwald puis au camp de travail de Zeitz. Il est libéré en 1945.
Après avoir obtenu son baccalauréat en 1948, il commence à travailler en tant que journaliste pour le quotidien «Világosság», puis il est licencié en 1951 quand le journal est proclamé organe du parti communiste. Après la barbarie nazie, il affronte le communisme totalitaire.
C'est à partir de 1961 qu'il travaille au roman «Être sans destin» (Actes Sud, 1998), dont l'écriture lui prendra dix ans. L'ouvrage finira par paraître dans une petite maison d'édition en 1975. Son expérience des camps de concentration le marque profondément et imprègne toute son oeuvre.
En 1988 paraît «Le Refus» (Actes Sud, 2001), et en 1990 «Kaddish pour l'enfant qui ne naîtra pas» (Actes Sud, 1995).
Ecrivain de l'ombre pendant quarante ans, avant le succès d'«Être sans destin», il vit avec sa femme dans un studio minuscule, en marge de la société hongroise, et gagne sa vie en rédigeant des comédies musicales et des pièces de boulevard. Après la parution de son premier roman, il effectue également des traductions (il a notamment traduit Nietzsche, Freud, Hofmannsthal, Canetti et Wittgenstein).
Après la chute du Mur, il confie la gestion des droits de ses oeuvres à un éditeur allemand. Dans les années 90, par l'intermédiaire de la version allemande de son oeuvre, à l'élaboration de laquelle il participe avec minutie, il acquiert petit à petit une grande renommée, d'abord en Allemagne, puis dans le monde entier. En 2002, il reçoit le prix Nobel de littérature.
La maladie de Parkinson dont il est atteint depuis 2000, constitue un nouveau défi tant physique que psychique. Cette expérience de la souffrance détermine la suite de son oeuvre, la transformant en affrontement radical. C'est ainsi qu'il publie «Sauvegarde, journal 2001-2003» (Actes Sud, 2012) première partie de son dernier opus «L'Ultime Auberge» (Actes Sud, 2015), qui rassemble l'ensemble de ses journaux de 2001 à 2009.