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L'Île du Vésuve
Arfuyen - EAN : 9782845903357
Édition papier
EAN : 9782845903357
Paru le : 13 oct. 2022
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- EAN13 : 9782845903357
- Réf. éditeur : 217783
- Collection : LES VIES IMAGIN
- Editeur : Arfuyen
- Date Parution : 13 oct. 2022
- Disponibilite : Disponible
- Barème de remise : NS
- Format : H:200 mm L:135 mm E:15 mm
- Poids : 232gr
- Résumé : « Depuis quelques années je me suis retirée à la campagne. La petite maison où je vis, entre vignes et pinèdes, s'adosse au Vésuve et a devant elle le superbe décor du golfe. » C'est ainsi que commence L'Île du Vésuve. Le ton est donné. Suivent 28 courts chapitres où Clotilde Marghieri nous raconte tout simplement, mais avec une grâce et un humour délicieux sa vie dans sa villa du Vésuve. Leurs titres ? « La Villa des Genêts » (celle, toute voisine, qu'occupa Leopardi), « La marquise », « La pinède vendue », «Télévision à la villa» ou «Messieurs (ou les angoisses nocturnes) ». Marghieri, c'est avant tout cela : une liberté d'allure, une élégance d'esprit, un charme irrésistible qui donnent au lecteur l'impression de partager l'existence d'une amie. Elle aimait le ton de Colette et de Madame de Sévigné. Mais c'est tout autant Proust ou Sagan qu'on retrouve dans ces pages à bien des moments. Une même manière de capter tout à la fois la légèreté de la vie et sa tragédie. « Les lettres que mon grand-père m'écrivait en pension, se souvient-elle, m'exaltaient à tel point que, ne sachant pas comment en profiter pleinement, comment les faire miennes, j'en découpais les passages les plus beaux et les plus touchants en lanières minuscules et après les avoir lus et relus (je les sais encore par coeur), je les mangeais. » L'écriture est ici chose vitale, mais jamais pesante ni sombre. Vivre au flanc du Vésuve, c'est cela : célébrer sans cesse la lumière sans oublier, toute proche, la menace.
- Biographie : Clotilde Marghieri est née à Naples en 1897. Elle suit ses études secondaires dans un pensionnat situé dans une des plus belles villas médicéennes de Florence puis revient vivre à Naples. Elle étudie le latin et le russe et lit tous les auteurs français qu'elle trouve : « Pendant mes 25 premières années, écrit-elle, je n'ai lu que des auteurs français. » En 1920, elle se marie avec l'avocat Gino Marghieri. Dans le salon de son beau-père, sénateur du royaume, elle fréquente toute l'intelligentsia antifasciste. Bien que toujours mariée, elle décide en 1933 de quitter Naples pour vivre dans la villa de son père au flanc du Vésuve. Elle y reçoit nombre d'amis italiens et étrangers, venus souvent sur la recommandation de son ami américain le fameux historien de l'art Bernard Berenson. Elle publie des récits et des nouvelles dans différents magazines et se fait critique littéraire pour Il Mattino de Naples, puis d'autres grands journaux. Pour s'occuper de ses enfants, elle s'installe à Rome en 1939. Ce n'est qu'en 1960 qu'elle publie son premier livre, Vita in villa (L'Île du Vésuve), que suivent en 1963 Le educande (Les Collégiennes) et en 1970 Il segno sul braccio (Le signe sur le bras). Elle reçoit en 1974 le prix Viareggio pour Amati enigmi (Énigmes aimées). En 1981 paraît sa vaste correspondance croisée avec Berenson. Elle meurt à Rome la même année.