L'Œuvre de Raphaël Confiant : avant et après l'Éloge de la Créolité

Scitep - EAN : 9791093143583
CONFLON PATRICIA
Édition papier

EAN : 9791093143583

Paru le : 26 févr. 2023

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  • EAN13 : 9791093143583
  • Réf. éditeur : UN03
  • Collection : UNIVERSITE
  • Editeur : Scitep
  • Date Parution : 26 févr. 2023
  • Disponibilite : Disponible
  • Barème de remise : NS
  • Nombre de pages : 252
  • Format : H:18 mm L:240 mm E:160 mm
  • Poids : 420gr
  • Interdit de retour : Retour interdit
  • Résumé : Raphaël Confiant a été, dans les années 1970, le premier à publier des romans en langue créole martiniquaise. À l’époque, l’écriture de ces premiers textes longs était un véritable défi. Cela demandait de littérariser une langue configurée par et pour l’oralité afin de l’adapter à l’écrit. L’initiative s'est révélée féconde puisqu’elle a rendu possibles d’autres œuvres dans cette langue par d’autres auteurs. Les romans en créole et en français de Raphaël Confiant s’inscrivent dans une vaste geste que l’auteur nomme « La comédie créole », expression inspirée de « La comédie humaine » d’Honoré de Balzac. Elle dresse la chronique de plusieurs siècles de cheminement de la société martiniquaise, du point de vue de sa psychologie, mais aussi de son ethnologie, de sa sociologie et de ses aspirations. En faisant du créole une langue littéraire et en l’inscrivant, Raphaël Confiant forge l’écriture dite de la Créolité. La théorisation de cette dernière par Jean Bernabé, Patrick Chamoiseau et lui-même en 1989 aboutit à l’œuvre majeure qu’est l’Éloge de la Créolité, enfanté par le manifeste du 22 mai – date ô combien symbolique – de l’année précédente. Ni éloge, ni recension et encore moins exégèse, ce travail collectif cherche à montrer en quoi l’écriture confiantéenne est originale, dans sa conception tant du créole que du français, et dans sa façon de manier le second pour mieux donner à ressentir le premier.
  • Biographie : Corinne Mencé-Caster est professeure de linguistique hispanique et agrégée d’espagnol. Après avoir enseigné durant 22 ans à l’université des Antilles et de la Guyane dont elle a été la présidente de 2013 à 2016, elle exerce depuis le 1er septembre 2016 à l’Université de Paris IV-Sorbonne où elle occupe la chaire de linguistique hispanique. Elle est hispaniste et tout à la fois médiéviste et caribéaniste. Actuellement, elle s’intéresse à la construction d’une expertise grammaticale en castillan de 1492 (date de publication de la grammaire de Nebrija) à la fin du XVIIIe siècle (1771, grammaire de la RAE). Viennent d’être publiées sous sa direction l’édition semi-paléographique et modernisée de la Gramática castellana de Villalón, ainsi que la traduction en français de cette même grammaire. Parallèlement, dans le cadre de sa réflexion sur l’écolinguistique et le multilinguisme dans la Caraïbe franco-créolophone, elle s’intéresse notamment aux conditions de possibilité d’une écolinguistique dans la Caraïbe et aux thématiques du plurilinguisme dans cet espace, à l’écriture des langues europhones dans la littérature antillaise dans la perspective de la « surconscience linguistique », ainsi qu’au rapport entre « langue » et « identité ». Elle vient de publier chez Classiques-Garnier un essai intitulé Pour une linguistique de l’intime. Habiter des langues (néo)romanes : entre français, créole et espagnol. Outre ses activités scientifiques, Corinne Mencé-Caster développe une écriture d’essai, ainsi qu’une écriture romanesque, sous le pseudonyme de Mérine Céco. Elle a été lauréate du prix Gilbert Gratiant au Salon du livre international de la Martinique pour son roman La mazurka des femmes couresses où elle écrit en créole et en français. En 2016, elle a publié un recueil de nouvelles Au revoir Man Tine qui a été finaliste du prix Carbet et en 2018 Le talisman de la présidente. En 2019, elle a publié D’autres vies sous la tienne qui a été traduit en allemand et publié en Allemagne par les éditions Litradukt. En 2021, vient de paraître son dernier roman Le pays d’où l’on ne vient pas.
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