Nous utilisons des cookies pour améliorer votre expérience. Pour nous conformer à la nouvelle directive sur la vie privée, nous devons demander votre consentement à l’utilisation de ces cookies. En savoir plus.
La Bande Dessinée
EAN : 9782872672271
Édition papier
EAN : 9782872672271
Paru le : 22 mars 2021
12,50 €
11,85 €
Disponible
Pour connaître votre prix et commander, identifiez-vous
Notre engagement qualité
-
Livraison gratuite
en France sans minimum
de commande -
Manquants maintenus
en commande
automatiquement -
Un interlocuteur
unique pour toutes
vos commandes -
Toutes les licences
numériques du marché
au tarif éditeur -
Assistance téléphonique
personalisée sur le
numérique -
Service client
Du Lundi au vendredi
de 9h à 18h
- EAN13 : 9782872672271
- Collection : PLACE PUBLIQUE
- Date Parution : 22 mars 2021
- Disponibilite : Disponible
- Barème de remise : NS
- Nombre de pages : 96
- Format : H:108 mm L:18 mm E:8 mm
- Poids : 92gr
- Interdit de retour : Retour interdit
- Résumé : Après « Mauvais genres, mauvaises lectures, mauvaises gens » (éd. Du Cerisier, 2010), Jean-Maurice Rosier récidive en se penchant au plus près sur le « cas » de la bande dessinée. Considéré par beaucoup comme un moyen d’expression mineur, le genre offre pourtant un large spectre de création. Entre objet de divertissement et objet d’art, de l’image d’Epinal figée dans l’histoire, au roman graphique actuel, la bande dessinée peut-elle aujourd’hui être considérée comme un art légitime ? Ainsi, on a beau s’appliquer à mettre Proust en BD (réalisation de Stéphane Heuet), pour beaucoup, c’est toujours Proust qu’on assassine, d’autant que l’inverse est improbable jusqu’à aujourd’hui, à savoir une BD faisant l’objet d’une transposition en littérature narrative (la réciprocité cinéma/BD fonctionne, mais sans apport légitime). Préjugés donc, malgré Rimbaud qui déclarait aimer les peintures idiotes, Gide qui refusait d’éditer Proust, et Sartre qui adorait le roman policier. N’est-ce pas la preuve d’une littérarité incertaine? Pourquoi la lecture d’une BD ne reproduirait-elle pas à l’identique ce qui a cours dans notre rapport à la littérature légitime? À condition de penser, avec Dantzig, qu’«on ne lit pas comme on marche» et, avec Bourdieu, que toute pratique de lecture engage une série de présupposés.
- Biographie : Jean-Maurice Rosier (licencié en philologie romane et docteur en philosophie et lettres) est professeur honoraire de l’Université libre de Bruxelles.