LA CAVERNE DE PLATON REVISITEE PAR LACAN

Paul Dussert - EAN : 9791091658027
DUSSERT PAUL
Édition papier

EAN : 9791091658027

Paru le : 16 juil. 2012

18,95 € 17,96 €
Disponible
Pour connaître votre prix et commander, identifiez-vous
Notre engagement qualité
  • Benefits Livraison gratuite
    en France sans minimum
    de commande
  • Benefits Manquants maintenus
    en commande
    automatiquement
  • Benefits Un interlocuteur
    unique pour toutes
    vos commandes
  • Benefits Toutes les licences
    numériques du marché
    au tarif éditeur
  • Benefits Assistance téléphonique
    personalisée sur le
    numérique
  • Benefits Service client
    Du Lundi au vendredi
    de 9h à 18h
  • EAN13 : 9791091658027
  • Réf. éditeur : PLATON-LACAN
  • Editeur : Paul Dussert
  • Date Parution : 16 juil. 2012
  • Disponibilite : Disponible
  • Barème de remise : NS
  • Nombre de pages : 208
  • Format : H:210 mm L:140 mm E:11 mm
  • Poids : 290gr
  • Résumé : Lacan, le mal-aimé des philosophes
    Parce qu’il dérange, Lacan n’est pas encore tout à fait admis dans la cour des philosophes, alors que Freud y est largement intronisé. L’étude de son enseignement à l’université reste donc une tâche à accomplir. En bute à des résistances conservatrices, cette tâche peine à se mettre réellement en place. La façon dont est perçu aujourd’hui le nom de Lacan dans les milieux universitaires le démontre clairement : c’est une référence qui provoque les plaisanteries faciles, voire de l’agressivité, au mieux un sourire gêné. Mais osons croire que la philosophie aura tout à gagner dans ce dérangement.
    Lacan nous prévient : « Platon nous cache ce qu’il pense tout autant qu’il nous le révèle. » Au-delà de la première séduction, lire demande en effet une disponibilité particulière : la lecture suppose qu'on accepte de ne pas tout comprendre tout de suite. Plus que l’attente d'un sens, elle invite à la construction d’un sens. En définitive, la lecture est la production d'un nouveau livre intérieur en dialogue avec l'œuvre lue.

    Avec Lacan, l'allégorie de la caverne se révèle sous l’angle de la subversion, à l’image de son enseignement : il dérange. Il est celui qui cherche à nous tirer de force hors de la pensée unique, la caverne des temps modernes, éternelle prison du monde sensible. Au monde des idées de Platon, cet essai oppose celui de l’inconscient développé par Lacan, après Freud.

    Résumé du sommaire
    Une première partie est consacrée à un petit tour de rappel des quelques notions fondamentales indispensables : vérités, connaissance, croyance, philosophie, psychanalyse, essence du désir, …
    Viennent ensuite des interprétations freudiennes et lacaniennes de l’allégorie.
    La troisième partie nous fait entrer de pleins pieds dans le monde de Lacan. Plus précisément dans ses « trois mondes » : le réel, l’imaginaire, et le symbolique.
    Pour Lacan, « le réel, c’est ce qu’on ne connait pas ». D’où sa transposition en un « objet petit a », le pendant du monde sensible de Platon. Néanmoins, la sortie de la caverne les sépare : Platon prétend parvenir à connaitre le réel grâce à son monde des idées, Lacan n’a pas cette prétention, mais il en a d’autres… !
    Pour conclure : illusions et délire seraient-ils le propre de l’homme ?
    Trois annexes proposent des compléments, utiles au lecteur qui souhaite approfondir ses connaissances sur Platon et Lacan, en particulier sur ce qui les relient tous les deux à une vision du monde étonnamment proche en dépit des vingt-quatre siècles qui les séparent :
    1. « La lecture du Banquet par Lacan », un grand classique depuis ses premiers séminaires de 1961 et 62.
    2. Des interprétations philosophiques « orthodoxes » de l’allégorie.
    3. Une cinquantaine de pages consacrées aux notes et renvois.
  • Biographie : Psychanalyste depuis la fin des années 70, Paul Dussert est né à la Libération, en 1944, à La Motte d'Aveillans, un petit village minier des Alpes entre le massif des Écrins et l’Oisans.
    Il a fréquenté les milieux freudiens, puis les séminaires de Jacques Lacan, avant de prendre de la distance vis-à-vis des « chapelles ». Il connait l'exil familial dès son plus jeune âge : outre sa scolarité en internat dès le primaire, il passe ses étés en alpages, occupé à des activités pastorales, à la demande d'une mère qui avoue « ne pas supporter les enfants ».
    Malgré le sentiment singulier d'exister contre le désir de cette mère, l'éloignement familial s’avèrera – in fine – salutaire. Le premier bénéfice en fut sa passion pour la nature et la faune, à une époque où l’on ne parlait pas encore d’écologie.
    De surcroît, sous la pression des conflits parentaux, le petit Paul est confronté aux exigences opposées d'un père et d'une mère en discorde. La fierté de sa mère étant d'avoir un fils militaire ou ingénieur, tandis que son père rêve de trouver en lui une vocation humanitaire ou littéraire. Comment concilier ce double objectif : réussir les études techniques et scientifiques imposées par l'autorité maternelle dominante, sans ruiner les attentes de ce père plein d'espoir ? De ce dilemme est née sa passion pour la philosophie : à 15 ans il lit tous les écrits de Freud traduits et publiés en France à la fin des années 50, et s’intéresse aux surréalistes (Breton, Dali, Magritte, Prévert…). Ses lectures extra-scolaires et les découvertes qu’il fait dans la transgression de l'école buissonnière sont beaucoup plus exaltantes pour lui que les tristes rengaines de certains professeurs.
    À 23 ans il entre dans la vie professionnelle en qualité de géophysicien dans une compagnie de prospection pétrolière qui lui confie des missions de recherches sismiques au Proche-Orient et au Moyen-Orient.
    À 27 ans, son état de santé ne lui permet plus d'assurer de nouvelles missions.
    En 1971, il s'installe à Paris où il reprend des études jusqu'en 1976 (diplôme en psychosociologie et communication). Pendant cette même période, il fréquente les séminaires de Lacan et fait sa première psychanalyse personnelle. Au cours des dix années suivantes, il poursuit assidûment son initiation : Psychanalyse didactique, supervision, formations dans divers groupes de psychothérapies et sur les bancs de l'Université (Paris, Annecy, Genève, Lyon et Grenoble). De 1880 à 1986 il s’est également formé aux thérapies familiales, conjugales, et sexuelles.
    Enfin, depuis la création de son centre de psychothérapies et développement personnel à Grenoble (en 1979), il consacre toute son énergie à ses patients. Très influencé – entre autres – par Michael Balint Jacques Lacan et Gérard Zwang, c’est son engagement total dans la relation « soignant-soigné » qui lui a permis de comprendre l’essence même de la vie, condition indispensable pour donner un sens à sa propre histoire.
Haut de page
Copyright 2024 Cufay. Tous droits réservés.