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La crise sécuritaire en République centrafricaine (2012-2019)
L'Harmattan - EAN : 9782336493664
Édition papier
EAN : 9782336493664
Paru le : 6 mars 2025
24,00 €
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- EAN13 : 9782336493664
- Collection : ETUDES AFRICAIN
- Editeur : L'Harmattan
- Date Parution : 6 mars 2025
- Disponibilite : Pas encore paru
- Nombre de pages : 234
- Format : H:215 mm L:135 mm E:13 mm
- Poids : 279gr
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Résumé :
La crise sécuritaire portée par la Seleka qui a éclaté en décembre 2012 s’inscrit dans la droite ligne des précédentes crises qui ont affecté la République Centrafricaine (RCA), et s’est traduite par l’ingérence sans précédent des pays voisins de la RCA.
Face aux violences inouïes perpétrées contre les populations civiles, on a assisté à des réactions tant sur les plans intérieur qu’extérieur. Sur le plan intérieur, il faut souligner la farouche résistance opposée par les jeunes ruraux de la région de l’Ouham appuyés par des ex-soldats des forces armées centrafricaines (FACA), résistance connue sous le nom des Anti-balaka. Le phénomène a pris de l’ampleur à partir de décembre 2013 avec l’apport de jeunes désœuvrés organisés en groupes autonomes dans la majorité des quartiers de Bangui et ses environs. Ces jeunes ont hélas dénaturé l’action des Anti-balaka originels à cause de nombreux délinquants ayant infiltré leurs rangs.
Sur le plan extérieur, deux réactions ont été enregistrées : l’opération Sangaris déclenchée le 5 décembre 2013 par le Président Hollande fort du soutien du Conseil de Sécurité des Nations Unies, et la fin de la Transition dirigée par Djotodjia décidée à l’issue du Sommet de la CEEAC le 10 janvier 2014 à Ndjaména.
Une nouvelle période de la Transition a succédé à celle pilotée par Djotodjia. Elle a pris fin avec l’élection contestée de Touadera à la Présidence de la République le 14 février 2016. Malgré les promesses réitérées des dirigeants issus des nouvelles Institutions, le peuple centrafricain est toujours dans l’attente du retour définitif de la sécurité et de la paix. - Biographie : Économiste de formation, Daniel Nditifeï Boysembe a suivi des études de sciences économiques à l’université de Paris 1 et obtenu le diplôme d’Études Supérieures de Sciences Economiques (DESS). De retour en République Centrafricaine (RCA) en 1977, il a été assistant-vacataire en macro-économie à l’Université de Bangui, cadre dans les banques de la place et consultant national et international auprès des organisations internationales de financement. Sa carrière est couronnée par les portefeuilles ministériels du Plan et des Finances. Il a mené des combats pour la démocratie avec d’autres Centrafricains qui l’ont conduit à son internement administratif dans son village en 1979 à l’époque de Bokassa, puis en 1990 à sa détention préventive durant huit mois sous le régime du Président Kolingba.