Nous utilisons des cookies pour améliorer votre expérience. Pour nous conformer à la nouvelle directive sur la vie privée, nous devons demander votre consentement à l’utilisation de ces cookies. En savoir plus.
La démocratie au risque de l'usure - L'éthique face à la violence du crédit abusif
Liber Canada - EAN : 9782895780519
Édition papier
EAN : 9782895780519
Paru le : 1 sept. 2005
13,00 €
12,32 €
Bientôt disponible
Pour connaître votre prix et commander, identifiez-vous
Manquant sans date
Notre engagement qualité
-
Livraison gratuite
en France sans minimum
de commande -
Manquants maintenus
en commande
automatiquement -
Un interlocuteur
unique pour toutes
vos commandes -
Toutes les licences
numériques du marché
au tarif éditeur -
Assistance téléphonique
personalisée sur le
numérique -
Service client
Du Lundi au vendredi
de 9h à 18h
- EAN13 : 9782895780519
- Réf. éditeur : 978289578051
- Editeur : Liber Canada
- Date Parution : 1 sept. 2005
- Disponibilite : Manque sans date
- Barème de remise : NS
- Nombre de pages : 120
- Format : H:203 mm L:127 mm E:8 mm
- Poids : 116gr
- Résumé : Un ensemble de grands détaillants canadiens font actuellement l'objet, devant les tribunaux québécois, de recours collectifs les accusant de pratiques usuraires. Le premier de ces recours sera plaidé au début de mars devant la Cour supérieure de Montréal. C'est à l'invitation de maître André J. Bélanger, avocat, qui a accepté de plaider le premier de ces recours collectifs, que Jean-François Malherbe a rédigé, à l'intention du tribunal, un premier rapport essentiellement historique sur l'évaluation des pratiques usuraires. Il lui a paru ensuite que les considérations consignées dans ce rapport méritaient des développements philosophiques plus étoffés. C'est ce qu'on trouvera dans ce livre. Qu'est-ce que l'usure? La question n'appelle pas seulement une réponse économique mais aussi éthique, et elle ne concerne pas uniquement des pratiques souterraines et furtives mais également l'exercice le plus normal et ouvert de la circulation de l'argent. Des cas de taux d'intérêt excessifs qui sont de nos jours soumis aux tribunaux montrent par ailleurs que le problème ne relève pas d'une autre époque. Il prend souvent aujourd'hui le visage du totalitarisme économique, celui qu'on voit à l'oeuvre aussi bien dans les relations que l'Occident, ses institutions et ses multinationales entretiennent avec les pays en développement que dans ces pratiques de crédit qui tirent profit de notre rapport maladif à la consommation. On comprend dès lors que la question de l'usure ouvre à une réflexion plus radicale sur les conditions que nos sociétés font aux «sujets» économiques que nous devrions être et à l'orientation que les consignes de l'économisme donnent à nos démocraties. La pratique de plus en plus répandue de taux usuraires doit donc éveiller notre vigilance et soulever notre résistance au travail de l'argent qui risque de faire éclater la cohésion sociale. C'est ce à quoi nous invite le philosophe.
- Biographie : Jean-François Malherbe est formateur et conseiller en éthique auprès de divers organismes en Suisse et à l'université de Trento en Italie. Il a notamment publié, chez Liber, Déjouer l’interdit de penser, Les ruses de la violence dans les arts du soin et La démocratie au risque de l’usure.