Nous utilisons des cookies pour améliorer votre expérience. Pour nous conformer à la nouvelle directive sur la vie privée, nous devons demander votre consentement à l’utilisation de ces cookies. En savoir plus.
La domination touristique
Syllepse - EAN : 9782849506868
Édition papier
EAN : 9782849506868
Paru le : 13 sept. 2018
13,00 €
12,32 €
Disponible
Pour connaître votre prix et commander, identifiez-vous
Notre engagement qualité
-
Livraison gratuite
en France sans minimum
de commande -
Manquants maintenus
en commande
automatiquement -
Un interlocuteur
unique pour toutes
vos commandes -
Toutes les licences
numériques du marché
au tarif éditeur -
Assistance téléphonique
personalisée sur le
numérique -
Service client
Du Lundi au vendredi
de 9h à 18h
- EAN13 : 9782849506868
- Réf. éditeur : 901283
- Collection : ALTERNATIVES SU
- Editeur : Syllepse
- Date Parution : 13 sept. 2018
- Disponibilite : Disponible
- Barème de remise : NS
- Format : H:215 mm L:135 mm E:10 mm
- Poids : 210gr
- Interdit de retour : Retour interdit
- Résumé : «Fait social total», le marché touristique international s'apparente aussi à un rapport de domination. Il met en présence - asymétrique - opérateurs, visiteurs et visités. Les premiers se concurrencent ou se conglomèrent, les deuxièmes s'imitent ou se distinguent, les derniers se précipitent ou se retirent. Si la croissance continue du secteur repose sur sa massification et sa diversification, le droit à la mobilité récréative - 1,4 milliard de séjours à l'étranger en 2018 - reste un privilège, dont la démocratisation réelle déborderait les capacités d'absorption écologique du globe. Pour l'heure, moins d'un humain sur quinze est en position politique, culturelle et économique de visiter les quatorze restants. Migrations d'agrément et de désagrément se croisent aux frontières, béantes pour les uns, grillagées pour les autres, des régions émettrices et réceptrices. La mise en tourisme d'une destination induit des recompositions socioéconomiques, culturelles et territoriales. Participent-elles d'une amélioration ou d'une dégradation des conditions de vie des populations locales ? Le bilan est problématique : les coûts et bénéfices engendrés par les flux de vacanciers se répartissent injustement. Et tendent à creuser les écarts. L'Organisation mondiale du tourisme et quantité d'acteurs conscients des dégâts plaident pour l'adoption de pratiques éthiques et durables. Laissant indemnes toutefois les mécanismes mêmes de l'intrusion : dérégulation, libéralisation et marchandisation des lieux et des comportements, au service de la « touristification » du monde.