La Femme qui fuit

Elle s'appelait Suzanne Meloche. Était aux côtés de Borduas, Gauvreau et Riopelle quand ils signent le Refus global en 1948. Fonda une famille avec le peintre Marcel Barbeau. Abandonna très tôt ses deux enfants.
Afin de remonter le cours de la vie de sa grand-mère, qu’elle n’a pas connue, l'auteur a engagé une détective privée et écrit à partir des indices dégagés. À travers ce portrait de femme explosive, restée en marge de l'histoire, Anaïs Barbeau-Lavalette livre une réflexion sur la liberté, la filiation et la création d’une intensité rare et un texte en forme d’adresse, directe et sans fard, à celle qui blessa sa mère à jamais.
 
Un ouvrage incandescent de beauté. Divisé en courts chapitres comme autant de petits poèmes, polaroïds d'une époque, La Femme qui fuit raconte notre histoire à toutes.  Geneviève Patterson, Châtelaine.

Un livre émouvant entre réalité historique et pure fiction.  Mario Cloutier, La Presse.
 
Prix des libraires du Québec 2016. 

Née en 1979, Anaïs Barbeau-Lavalette est issue d’une lignée d’artistes engagés. Elle a réalisé plusieurs longs métrages documentaires maintes fois primés, ainsi que deux films de fiction, Le Ring (2007) et Inch’allah (2012, prix Fipresci à Berlin). Elle est l’autrice des chroniques de voyage Embrasser Yasser Arafat (2011) et de deux romans, Je voudrais qu’on m’efface (2010) et La femme qui fuit (2015), véritable roman culte qui a remporté le Prix des libraires du Québec, le Grand Prix du livre de Montréal, ainsi que le Prix littéraire France-Québec, avant de connaître un immense succès en France et de conquérir le monde. Femme forêt est son troisième roman.