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La Filiation de Dieu
Arfuyen - EAN : 9782845901308
Édition papier
EAN : 9782845901308
Paru le : 5 févr. 2009
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- EAN13 : 9782845901308
- Réf. éditeur : 841786
- Collection : CARNETS SPIRITU
- Editeur : Arfuyen
- Date Parution : 5 févr. 2009
- Disponibilite : Disponible
- Barème de remise : NS
- Format : H:185 mm L:120 mm E:10 mm
- Poids : 120gr
- Résumé : Nicolas de Cues adressa le texte de son De filiatione Dei, le 27 juillet 1445, à Konrad de Wartberg, chanoine de Münstermaifeld, où il résidait lui-même, alors qu'il avait déjà écrit ses grands ouvrages philosophiques : Sur la docte ignorance (1440) et Des Conjectures (1440-1443), ainsi que le De concordantia catholica (1433/1434) et qu'il avait déjà longuement médité l'évangile de saint Jean. Cette fois, le Cusain change de genre littéraire, il propose une sorte de plaidoyer, où il explique comment comprendre la filiation divine, question qu'il avait déjà envisagée depuis 1431 dans plusieurs de ses Sermons, et en particulier dans son sermon Le Verbe fait chair, prêché à la Noël 1431. Par la filiation de Dieu, c'est-à-dire la filiation en Dieu du Verbe, et la filiation adoptive des hommes, Nicolas de Cues (1401-1464) aborde la question de la divinisation de l'homme. Nicolas de Cues aborde la filiation par le prologue de Jean. Le Fiat de Marie y est en quelque sorte sous-entendu. Or ce Fiat n'est pas la réponse de l'homme à Dieu : c'est l'exacte ressemblance, comme en un miroir, de la disponibilité de Dieu à l'assimilation de l'homme. L'immense culture de Nicolas de Cues s'appuie sur une vaste tradition théologique. Les subtilités de la théologie trinitaire, qui est un équilibre délicat entre la distinction radicale des Personnes Divines et la simplicité absolue de la Divinité, y sont multipliées par la prise en compte de la personne humaine, principalement dans sa vie intellectuelle, confrontée à la réalisation de son identité dans l'adoption filiale. La solution cusanienne dans la droite ligne de la tradition patristique et scolastique trouve cet équilibre en soulignant le lien, reçu du nexus augustinien, qui à la fois permet le Un et préserve l'identité des Personnes : ce lien est la filiation, par nature ou par grâce.
- Biographie : Nicolas Chrypfs est né à Cues, sur les bords de la Moselle, en 1401. Ses parents possèdent des vignobles et une petite flotte fluviale. À Heidelberg, le jeune homme étudie les « arts libéraux », puis, en 1417, s'inscrit à l'université de Padoue pour des études de droit canon. Il s'établit comme avocat, à Cologne et donne des cours de droit à l'université. Le concile de Bâle (1431-1437) représente un tournant dans la vie de Nicolas de Cues. C'est pour lui l'occasion de mettre en oeuvre tant ses compétences de juriste que ses convictions de théologien. Le nouveau pape Eugène IV lui confie de nombreuses missions. Il fait partie en 1437 de la délégation à Constantinople chargée d'accompagner l'empereur byzantin au Concile de Florence. Sur le bateau, Nicolas de Cues, par une sorte d'illumination, découvre la coïncidence des opposés. L'année suivante, il consacre à cette découverte un écrit essentiel, De docta ignorantia (1440). Dans le même temps, il développe dans le domaine mathématique une ambitieuse réflexion. Créé en 1448 cardinal titulaire de la basilique Saint-Pierre-aux-Liens, il est promu à l'évêché de Brixen, au Tyrol, et élevé à la dignité de prince impérial. Appelé à Ancône où le pape prépare une croisade, Nicolas de Cues mourra en chemin, à Todi, en 1464.