La France contre les robots

Castor Astral - EAN : 9782859208059
Georges Bernanos
Édition papier

EAN : 9782859208059

Paru le : 26 nov. 2009

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  • EAN13 : 9782859208059
  • Réf. éditeur : 826663
  • Collection : LITTERATURE
  • Editeur : Castor Astral
  • Date Parution : 26 nov. 2009
  • Disponibilite : Manque sans date
  • Barème de remise : NS
  • Nombre de pages : 150
  • Format : H:215 mm L:140 mm E:21 mm
  • Poids : 336gr
  • Résumé :

    En 1948, Georges Bernanos meurt en laissant le manuscrit d'un
    dernier livre, paru de façon posthume : La France contre les
    robots. Un demi-siècle après sa parution, ce pamphlet reste d'une
    incroyable actualité. Cette apologie de la Liberté est un défi jeté aux
    idolâtries du profit et de la force. Georges Bernanos, dans une violente
    critique de la société industrielle, s'adresse à la " France
    Immortelle " face à la " France périssable ", celle des combinaisons
    politiques et des partis.L'auteur y estime que le progrès technique
    forcené limite la liberté humaine.
    Bernanos conteste l'idée selon laquelle la libre entreprise conduirait
    automatiquement au bonheur de l'humanité. En effet, selon lui, " il
    y aura toujours plus à gagner à satisfaire les vices de l'homme que ses
    besoins ". Il explique ainsi qu'" un jour, on plongera dans la ruine du
    jour au lendemain des familles entières parce qu'à des milliers de
    kilomètres pourra être produite la même chose pour deux centimes de
    moins à la tonne " ; une étonnante préfiguration de ce que seront
    les délocalisations quarante ans plus tard !
    Bernanos prédit également une révolte des élans généreux de la
    jeunesse contre une société trop matérialiste où ceux-ci ne peuvent
    s'exprimer, et cela plus de vingt ans avant la contestation de la société
    de consommation, qui sera l'un des aspects de Mai 1968.
    Ici, on sent en permanence le courage, la loyauté, la rectitude du
    jugement qui ont permis à Bernanos de se tenir toujours au niveau de
    l'histoire de son temps et de faire toujours les bons choix : contre le
    clergé assassin de la guerre d'Espagne, contre les dictatures, contre la
    collaboration, pour la résistance, pour la rectitude du coeur et du jugement.
    Cette polémique engagée contre la " société des machines " est un
    cri, un appel très moderne et même futuriste à la construction
    d'une société où il serait possible de mener une vie digne de l'être
    humain.


    Georges BERNANOS (1888-1948), homme de foi et de passion, chrétien
    de combat et solidaire des pauvres, anticonformiste et polémiste, débute
    dans le journalisme en collaborant à L'Action Française. Il rompt
    toutefois avec Maurras dès 1932, allant jusqu'à critiquer âprement
    nombre de principes qu'il avait jusque-là défendu et se rapprochant
    entre autres de Mauriac et Malraux. À son retour des tranchées en
    1918, il devient inspecteur d'assurances. Son premier roman, Sous le
    soleil de Satan, publié le 18 mars 1926 (il a alors 38 ans), remporte un
    succès considérable qui le convainc de se consacrer exclusivement à
    l'écriture. S'attaquant au conformisme bourgeois au nom de ses
    convictions catholiques, s'affirmant " ni de gauche ni de droite " et ne
    se rangeant dans aucun parti, le romancier du " réalisme surnaturel " et
    des conflits intérieurs est surtout l'ennemi de toutes les veuleries qui
    diminuent l'homme et de toutes les tyrannies qui l'écrasent. Bernanos
    s'installe aux Baléares en 1934, où il écrit son second chef-d'oeuvre,
    Journal d'un curé de campagne. Lorsque éclate la guerre civile espagnole,
    écrivain témoin de son temps, il ne tarde pas à prendre le parti
    des victimes dans le violent pamphlet antifranquiste Les Grands
    Cimetières sous la lune (1938), pourfendant avec véhémence la compromission
    du clergé. Face à la montée des fascismes, il quitte ensuite
    l'Europe pour s'installer au Paraguay (un rêve d'enfance), puis au
    Brésil, où il entreprend l'élevage de buffles. Il y passera la guerre en
    défendant sans cesse la cause de son pays déchiré et devenant l'un des
    plus grands animateurs spirituels de la Résistance française. En juillet
    1945, Bernanos rentre en France où il meurt trois ans plus tard. Son
    oeuvre romanesque est constamment rééditée.

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