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La garde blanche - Pavillons poche
EAN : 9782221131039
Paru le : 19 avr. 2012
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- EAN13 : 9782221131039
- Réf. éditeur : 531144
- Collection : PAVILLONS POCHE
- Editeur : Robert Laffont
- Date Parution : 19 avr. 2012
- Disponibilite : Epuisé
- Barème de remise : NS
- Nombre de pages : 511
- Format : H:184 mm L:124 mm E:28 mm
- Poids : 327gr
- Interdit de retour : Retour interdit
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Résumé :
" Grande – grande et terrible – fut cette année-là, mil neuf cent dix-huitième depuis la naissance du Christ, et seconde depuis le début de la Révolution. "
Mikhaïl Boulgakov
Kiev, décembre 1918. Sur fond de guerre civile russe, Boulgakov raconte la fin de l'Ukraine tsariste à travers la destinée de la famille Tourbine, inspirée de sa propre famille. La ville est occupée par les Allemands et le gouvernement de l'hetman Pavlo Skoropadsky. La mort sévit partout, mais chez les Tourbine, autour de la table familiale, où éclatent la blancheur de la nappe et le chatoiement de la porcelaine, rescapés des combats, le temps est suspendu. Les frères Tourbine et leurs amis de collège savourent le plaisir de se revoir. Le 14 décembre, lorsque les troupes ukrainiennes, dirigées par Simon Petlioura, déferlent sur Kiev, tous les hommes de la famille rejoignent la Garde blancheorganisée par le général Dénikine pour arrêter l'avance des bolcheviques. Ces événements, et plus particulièrement la prise de la ville par les troupes de Petlioura constituent la toile de fond de ce roman.
Chroniqueur de la guerre civile russe, Boulgakov mêle habilement deux temporalités, celle de l'histoire et celle des Tourbine. Le destin de ce livre est exceptionnel. Écrit en 1923-1924, La Garde blanche paraît en feuilleton dans la revue Rossia. Sa publication est interrompue par l'arrêt de la revue sur décision du gouvernement soviétique. Ne pouvant obtenir la publication en volume de son roman avant la mort de Staline, Boulgakov en fait une adaptation théâtrale qu'il intitule Journées des Tourbine, pour le Théâtre d'Art de Moscou. Un temps interdite car d'inspiration prolétarienne, la pièce est finalement autorisée après l'intervention de Staline. Une version largement censurée de La Garde blanche est publiée, grâce aux efforts de la veuve de Boulgakov, dans la revue littéraire Moskva en 1966. Il faut attendre l'année 1973 pour voir le texte complet enfin publié en Union soviétique.