Nous utilisons des cookies pour améliorer votre expérience. Pour nous conformer à la nouvelle directive sur la vie privée, nous devons demander votre consentement à l’utilisation de ces cookies. En savoir plus.
La génération (1805)
Champion - EAN : 9782745331618
Édition papier
EAN : 9782745331618
Paru le : 24 août 2017
50,00 €
47,39 €
Disponible
Pour connaître votre prix et commander, identifiez-vous
Notre engagement qualité
-
Livraison gratuite
en France sans minimum
de commande -
Manquants maintenus
en commande
automatiquement -
Un interlocuteur
unique pour toutes
vos commandes -
Toutes les licences
numériques du marché
au tarif éditeur -
Assistance téléphonique
personalisée sur le
numérique -
Service client
Du Lundi au vendredi
de 9h à 18h
- EAN13 : 9782745331618
- Réf. éditeur : 07533161
- Collection : TL
- Editeur : Champion
- Date Parution : 24 août 2017
- Disponibilite : Disponible
- Barème de remise : NS
- Nombre de pages : 284
- Format : H:15 mm L:235 mm E:155 mm
- Poids : 400gr
- Résumé : Le naturaliste allemand Lorenz Oken (1779-1851) est l’un des principaux représentants de la Naturphilosophie, un courant de pensée extrêmement florissant dans l’Allemagne des premières décennies du XIXe siècle et impliquant tous les domaines de la production intellectuelle. Inspiré par les principes philosophiques de Schelling, Oken s’emploie à les appliquer aux sciences de la nature et édifie ainsi toute une biologie sur ces fondements. Il s’intéresse en particulier au problème de la reproduction et du développement des êtres vivants, qui a suscité de vives controverses tout au long du XVIIIe siècle. Dans La Génération (1805), ouvrage traduit ici pour la première fois, il réexamine les données du débat et propose une théorie entièrement nouvelle : selon lui, la génération n’est autre qu’une agglomération de composés élémentaires du vivant, les « infusoires », qui s’assemblent lors du développement et de la croissance, puis se dissocient de nouveau à la mort de l’individu, suivant ainsi un cycle éternel. Cette idée le conduit, notamment, à repenser l’ordre de la nature, mais aussi la signification et l’origine de la sexualité. Cet ouvrage revêt donc une grande importance dans l’histoire des sciences, mais aussi dans celle de la philosophie, la distinction ne faisant d’ailleurs aucun sens dans la pensée d’Oken. Il témoigne d’une tendance intellectuelle qui va jouer un rôle majeur dans l’Allemagne du XIXe siècle, et son style exubérant, volontiers ésotérique, non dénué d’envolées poétiques, est tout à fait représentatif de la littérature scientifique romantique allemande, entre fin des Lumières et essor du positivisme.