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La grande crise du XXIe siècle
EAN : 9782707157478
Paru le : 19 mars 2009
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- EAN13 : 9782707157478
- Réf. éditeur : 412142
- Collection : SUR LE VIF
- Editeur : La Decouverte
- Date Parution : 19 mars 2009
- Disponibilite : Manque sans date
- Barème de remise : NS
- Nombre de pages : 136
- Format : H:202 mm L:133 mm E:9 mm
- Poids : 174gr
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Résumé :
S'appuyant sur les fondamentaux de l'analyse marxiste, Isaac Johsua explique les liens entre surconsommation, démantèlement du fordisme des années 1980, politique d'argent facile et crise financière.
Avec un rôle accru de l'État, des transferts sociaux et un nouveau rapport salarial, la régulation fordiste a joué autrefois un rôle stabilisateur, mais nous assistons aujourd'hui aux conséquences de son démantèlement au début des années 1980. Elle a été (mal) remplacée par un nouveau modèle, fait de moins en moins d'épargne, de plus en plus de dettes. Fondé sur une politique d'argent facile, ce modèle navigue de bulle en bulle.
S'appuyant sur les fondamentaux de l'analyse marxiste, Isaac Johsua explique le lien entre surconsommation et crise financière : lors des épisodes récessifs, il faut pousser vers le haut la dépense des ménages. D'où la " titrisation des créances ", qui a permis aux banques d'accorder toujours plus de crédits ; et la " financiarisation de la consommation ", qui a rendu cette dernière dépendante de la valeur du patrimoine, boursier ou immobilier.
Contrairement à ce qu'affirment de larges cercles de la gauche, la sous-consommation n'est pas la cause de la crise. Il s'agit d'une crise de suraccumulation, où l'accumulation du capital s'effectue à un rythme tel qu'elle ne peut maintenir le taux de profit escompté. Le libéralisme postule que la défense des intérêts privés converge en un équilibre collectif. À l'opposé, l'auteur montre l'actualité de la thèse de Marx : il y a contradiction entre le caractère de plus en plus social de la production et la forme étriquée de la propriété privée. Les décisions que chaque propriétaire privé prend pour sa sauvegarde particulière menacent alors la stabilité générale du système.
On ne sortira pas de la crise sans un changement radical de l'édifice économique et social.