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La grande désillusion
Fayard - EAN : 9782213612393
Édition papier
EAN : 9782213612393
Paru le : 17 avr. 2002
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- EAN13 : 9782213612393
- Réf. éditeur : 3514395
- Collection : DOCUMENTS
- Editeur : Fayard
- Date Parution : 17 avr. 2002
- Disponibilite : Manque sans date
- Barème de remise : NS
- Nombre de pages : 330
- Format : H:235 mm L:153 mm
- Poids : 476gr
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Résumé :
« Aujourd'hui, la mondialisation, ça ne marche pas. Ca ne marche pas pour les pauvres du monde. Ca ne marche pas pour l'environnement. Ca ne marche pas pour la stabilité de l'économie mondiale. »
L'auteur de ces lignes ? Le professeur Joseph Stiglitz, prix Nobel d'économie, ancien conseiller de Bill Clinton, qui en novembre 1999 a démissionné de son poste d'économiste en chef et vice-président de la Banque mondiale : « Plutôt que d'être muselé, j'ai préféré partir », expliquera-t-il. Son livre est un constat qui vaut réquisitoire : preuves à l'appui, il démontre que les règles du jeu économique mondial ne sont souvent fixées qu'en fonction des intérêts des pays industrialisés avancés - et de certains intérêts privés en leur sein -, et non de ceux du monde en développement.
Car, en effet, la mondialisation n'a pas seulement mis l'économie au-dessus de tout, mais aussi une vision particulière de l'économie, le fanatisme du marché. Politique d'austérité, libéralisation des marchés des capitaux et privatisations sont appliquées aveuglément, en dépit de leur échec avéré, à tous les pays, en particulier aux pays en transition et du Sud.
A lire Joseph Stiglitz, on a le sentiment de comprendre les vrais enjeux du monde d'aujourd'hui, de saisir toute l'urgence d'une réforme en profondeur du statut et des politiques préconisées par les institutions financières internationales.
- Biographie : Né en 1943 aux États-Unis, Joseph Eugene Stiglitz est un économiste néo-keynésien. Prix Nobel d'économie en 2001, il est l'un des pères du nouveau keynésianisme. De 1960 à 1963, il étudie à Amherst College. Docteur en 1967 au MIT de Boston, il obtient une bourse Fulbright de recherche à Cambridge. Professeur, il entre à la Société d'économétrie et enseigne à l'Université de Yale, puis à Stanford, à Oxford et à Princeton. Grand théoricien, Joseph Eugene Stiglitz enseigne actuellement à la Graduate School of Business de l'Université de Columbia et est rédacteur en chef du journal The Economists' Voice, aux côtés de Bradford DeLong et Aaron Edlin. Membre du Board of Advisors du Oxford Council on Good Governance, il a été nommé, par Jean-Paul II, à l'Académie pontificale des sciences sociales.Parallèlement, Joseph Eugene Stiglitz a joué un rôle politique important, en tant que président du Council of Economic Advisers de Bill Clinton, puis vice-président et économiste en chef de la Banque mondiale de 1997 à 2000. En 2001, il reçoit le prix Nobel d'économie, avec Georges Akerlof et Michael Spence. Joseph Eugene Stiglitz a notamment publié La Grande Désillusion (Fayard, 2002), Quand le capitalisme perd la tête (Fayard, 2003), Un autre monde (Fayard, 2006) et Pour un commerce mondial plus juste, avec Andrew Charlton (Fayard, 2007).photo : © Ulf Andersen/Gamma