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La grève des électeurs
Mazeto Square - EAN : 9782380280036
Édition papier
EAN : 9782380280036
Paru le : 24 juin 2019
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- EAN13 : 9782380280036
- Collection : AB INITIO
- Editeur : Mazeto Square
- Date Parution : 24 juin 2019
- Disponibilite : Disponible
- Barème de remise : NS
- Nombre de pages : 16
- Format : H:210 mm L:148 mm E:3 mm
- Poids : 50gr
- Résumé : En novembre 1888, Octave Mirbeau fait paraître dans le Figaro, La grève des électeurs, véritable pamphlet contre le leurre que représente, selon lui, le suffrage universel dans le système républicain. A cette époque, cela fait quelques années déjà qu’Octave Mirbeau pointe les dérives de la IIIe République, en y dénonçant de sa plume acerbe de nombreux scandales ; souvent, pour le plus grand bonheur de certains journaux bonapartistes ou monarchistes. Mais si certains conservateurs se retrouvent dans ses articles teintés d’anticapitalisme, que l’on ne s’y méprenne, Octave Mirbeau exprime avant tout une pensée qui prend sa source dans l’individualisme libertaire. En effet, si Octave Mirbeau se moque de cet « animal irrationnel, inorganique, hallucinant » qu’est l’électeur, allant d’ailleurs dans le sens de Pierre-Joseph Proudhon, quand celui-ci écrivait cinquante ans avant lui : « Alors que la Révolution française devait accoucher d’une société nouvelle, le peuple n’aura été que “le singe des rois.” » (Qu’est-ce que la propriété ? 1840), c’est pour mieux affirmer la duperie de la démocratie représentative : les classes dominantes arrivent à se faire élire et à se maintenir au pouvoir par ceux-là mêmes qu’elles exploitent davantage chaque jour. Et sous un certain pessimisme de l’auteur, se manifeste alors clairement la volonté d’inviter chacun à prendre part directement à la vie politique, en citoyen libre. © Mazeto Square.
- Biographie : Octave Mirbeau est né le 16 février 1848. Après des études passables dans un collège jésuite de Vannes, il s’inscrit à la faculté de droit de Paris, mais abandonne rapidement. Il revient alors auprès des siens, et se fait employer chez le notaire du village. Après la débâcle de 1870 – où il a été mobilisé –, il retourne à Paris pour devenir le secrétaire particulier d’un ami de son père, l’ancien député Dugué de la Fauconnerie, devenu directeur d’un journal conservateur. Octave Mirbeau débute alors une carrière de journaliste et chroniqueur – qui durera douze ans – pour divers journaux bonapartistes, monarchistes et même antisémites. Las de sa condition, et ayant fait son autocritique, la carrière de Mirbeau prend un tournant, en 1884, après de longs mois passés en Bretagne. Désormais, il écrira des romans (Le Calvaire, 1886), et se consacrera à l’écriture d’articles pour défendre les valeurs de justice sociale qui lui tiennent véritablement à cœur. Se liant d’amitié avec de nombreux artistes (Claude Monet, Auguste Rodin entre autres), il s’engage également dans le combat anarchiste. Lorsque éclate l’affaire Dreyfus, Octave Mirbeau mettra toute son énergie pour prouver l’innocence du jeune capitaine juif, et il assistera chaque jour Emile Zola dans son combat judiciaire. Puis, c’est la consécration littéraire : Journal d’une femme de chambre (1900), et théâtrale : Les Affaires sont les affaires (1903). Malade sur les dix dernières années de sa vie, Octave Mirbeau meurt à Paris, le 16 février 1917, le jour de ses 69 ans. © Mazeto Square.