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La Guerre des boutons - Classiques et Contemporains
Magnard - EAN : 9782210755680
Édition papier
EAN : 9782210755680
Paru le : 22 juin 2012
5,40 €
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- EAN13 : 9782210755680
- Réf. éditeur : 75568
- Collection : CLASSIQUES & CO
- Editeur : Magnard
- Date Parution : 22 juin 2012
- Disponibilite : Epuisé
- Barème de remise : NS
- Nombre de pages : 320
- Format : H:181 mm L:130 mm E:15 mm
- Poids : 274gr
- Biographie : Louis Émile Vincent Pergaud, fils d’Élie Pergaud, instituteur de la nouvelle école laïque, et de Noémie Collette, fille de fermiers, naît à Belmont (Doubs) le 22 janvier 1882, deux ans après Pierre, qui ne vécut que quelques mois, et un an avant Lucien. Louis a sept ans lorsque son père est muté à Nans-sous-Sainte-Anne, autre localité comtoise. En butte à l’hostilité de la population locale, Élie Pergaud obtient une mutation pour sa région d’origine, à Guyans-Vennes dans le Doubs, en 1891, où Louis retrouve avec bonheur le cadre champêtre de sa petite enfance. Il le quittera à 12 ans, après son certificat d’études (obtenu avec les félicitations du jury), pour poursuivre ses études à l’École de l’Arsenal de Besançon. Très affecté par les décès à un mois d’intervalle de son père et de sa mère en 1900, il termine toutefois brillamment ses études et sort troisième de sa promotion de l’École normale, où il avait été reçu premier, à 16 ans. Nommé instituteur à Durnes (Doubs) à la rentrée de 1901, il épouse en 1903 Marthe Caffot, institutrice dans un village voisin. Le couple héberge quelque temps le poète Léon Deubel qui l’aide à publier son premier recueil de poèmes, L’Aube (1904). Le départ de son ami et la mort de sa fille Gisèle, âgée de trois mois, contribuent à détériorer ses relations conjugales et sociales. Muté vers un autre village du Doubs, Landresse (le Longeverne de La Guerre des boutons), il doit affronter des populations rurales hostiles à un instituteur laïc qui refuse d’enseigner le catéchisme, comme l’y autorise la nouvelle loi de séparation de l’Église et de l’État (1905). Sa rencontre avec Delphine Duboz, fille du cafetier, précipite un changement de vie amorcé depuis sa rencontre avec Deubel : en août 1907, il part le rejoindre à Paris, abandonnant femme et métier d’enseignant pour se consacrer à la poésie. Il prend un emploi à la Compagnie des eaux, fait publier un deuxième recueil de poèmes, L’Herbe d’avril, et emménage avec Delphine Duboz, qu’il épousera en juillet 1910. Six mois plus tard, il reçoit le prix Goncourt pour sa première oeuvre en prose, un recueil de nouvelles animalières et villageoises, De Goupil à Margot. Il récidive dans le même genre l’année suivante avec La Revanche du corbeau, puis quitte la peinture du bestiaire rustique (auquel il reviendra en 1913 dans le Roman de Miraut, chien de chasse) pour celle des moeurs villageoises. Inspiré par ses souvenirs d’enfance et son expérience d’instituteur de campagne, il rédige La Guerre des boutons, roman de ma douzième année (1912) qui est, dit-il, un livre « sain », à la fois « gaulois, épique et rabelaisien », mettant en scène la guerre féroce que se livrent chaque année les écoliers de deux villages voisins (Longeverne et Velrans), reprenant à leur compte la haine ancestrale que se vouent leurs parents.