Nous utilisons des cookies pour améliorer votre expérience. Pour nous conformer à la nouvelle directive sur la vie privée, nous devons demander votre consentement à l’utilisation de ces cookies. En savoir plus.
LA GUERRE DES ECRIVAINS 1940-1953
Fayard - EAN : 9782213602110
Édition papier
EAN : 9782213602110
Paru le : 8 sept. 1999
44,00 €
41,71 €
Disponible
Pour connaître votre prix et commander, identifiez-vous
Notre engagement qualité
-
Livraison gratuite
en France sans minimum
de commande -
Manquants maintenus
en commande
automatiquement -
Un interlocuteur
unique pour toutes
vos commandes -
Toutes les licences
numériques du marché
au tarif éditeur -
Assistance téléphonique
personalisée sur le
numérique -
Service client
Du Lundi au vendredi
de 9h à 18h
- EAN13 : 9782213602110
- Réf. éditeur : 3504115
- Collection : HISTOIRE DE LA
- Editeur : Fayard
- Date Parution : 8 sept. 1999
- Disponibilite : Disponible
- Barème de remise : NS
- Nombre de pages : 814
- Format : 4.30 x 15.30 x 23.50 cm
- Poids : 1.123kg
- Interdit de retour : Retour interdit
-
Résumé :
Pourquoi certains écrivains ont-ils collaboré sous l'Occupation quand d'autres choisirent de résister et d'autre encore d'embrasser la cause d'un pétainisme triomphant ? Loin de l'approche classique, qui voit dans chaque prise de position l'aboutissement logique d'une histoire singulière, Gisèle Sapiro montre, au long d'une démonstration implacable et fortement documentée, que les attitudes politiques des uns et des autres furent avant tout fonction de la place qu'ils occupaient dans le champ littéraire, autrement dit que les clivages politiques s'éclairent à la lumière des querelles littéraires, des rivalités entre générations, des divergences entre moralistes et tenants de l'art pur. Autrement dit encore, que rien de ce qui se joue sous l'Occupation n'est étranger aux querelles littéraires d'avant-guerre, que rien de ce qui se jouera ensuite n'est compréhensible sans la guerre.
La première partie du livre traite des logiques littéraires de l'engagement des écrivains, à partir d'une enquête statistique et d'une étude des débats sur la "responsabilité de l'écrivain".
La deuxième analyse la façon dont se sont comportées quatre institutions : l'Académie française, l'Académie Goncourt, La NRF, le Comité national des écrivains (CNE). Véritable chronique au jour le jour des querelles littéraires de la France en guerre, elle met en scène petits et grands écrivains, vieilles gloires et jeunes ambitions, passions et sentiments en tous genres. Le tout fondé sur un dépouillement systématique de fonds d'archives peu exploités ou fermés jusque-là.
Enfin, la troisième partie se concentre sur la restructuration du champ littéraire après la Libération, marquée par la constitution de la "liste noire", l'Epuration et les polémiques qu'elle a soulevées jusqu'en 1953, date de la seconde loi d'amnistie, qui marque un véritable changement d'époque.
Tel est le cadre général de l'essai, une autre façon de peindre la vie littéraire en France, de regarder agir Aragon, Mauriac, Paulhan, Drieu La Rochelle, Maurras, Gide, Massis, Montherlant, Eluard, Henry Bordeaux, Ajalbert, Rebatet, Céline , Sartre et tant d'autres avec eux - qu'ils soient passés ou non à la postérité.
Née en 1965, Gisèle Sapiro est chargée de recherche au CNRS. Docteur en sociologie de l'Ecole des hautes études en sciences sociales, elle est spécialiste des écrivains et des institution littéraires dans les "années noires". - Biographie : Gisèle Sapiro est directrice de recherche au CNRS (Centre de sociologie européenne) et enseigne à l'École des hautes études en sciences sociales. Auteure de La Guerre des écrivains, 1940-1953 (Fayard, 1999), elle est spécialiste de sociologie de la littérature, de la traduction et des intellectuels. Gisèle a co-dirigé ou dirigé deux ouvrages collectifs : Pour une histoire des sciences sociales (Fayard, 2004) et Pierre Bourdieu, sociologue (Fayard, 2004), ainsi que des numéros de revues sur : « la traduction et la circulation internationale des idées » (Actes de la recherche en sciences sociales n°144 et 145, 2002), « Le réalisme socialiste en France » (Sociétés et représentations n°15, 2002), « L'organisation des professions intellectuelles » (Mouvement Social n°214, 2006), et « La vocation artistique » (Actes de la recherche en sciences sociales n°168, 2007). Gisèle Sapiro a par ailleurs dirigé un rapport de recherche sur « La traduction comme vecteur des échanges culturels internationaux ».