Nous utilisons des cookies pour améliorer votre expérience. Pour nous conformer à la nouvelle directive sur la vie privée, nous devons demander votre consentement à l’utilisation de ces cookies. En savoir plus.
"La ""Langue d'oc"" ou leS langueS d'oc : idées reçues, mythes & fantasmes face à l'Histoire"
Regionalismes - EAN : 9782824003115
Édition papier
EAN : 9782824003115
Paru le : 20 mars 2014
21,00 €
19,91 €
Disponible
Pour connaître votre prix et commander, identifiez-vous
Notre engagement qualité
-
Livraison gratuite
en France sans minimum
de commande -
Manquants maintenus
en commande
automatiquement -
Un interlocuteur
unique pour toutes
vos commandes -
Toutes les licences
numériques du marché
au tarif éditeur -
Assistance téléphonique
personalisée sur le
numérique -
Service client
Du Lundi au vendredi
de 9h à 18h
- EAN13 : 9782824003115
- Réf. éditeur : OGO036-C
- Collection : OCCITANIA E GAS
- Editeur : Regionalismes
- Date Parution : 20 mars 2014
- Disponibilite : Disponible
- Barème de remise : NS
- Nombre de pages : 214
- Format : H:240 mm L:160 mm
- Poids : 390gr
- Interdit de retour : Retour interdit
-
Résumé :
L’expression « langue d’oc » est apparue en pays d’oïl, probablement avant les années 1280, et presque toujours pour désigner des territoires ; mais l’on n’a pas de trace de son emploi dans le Midi pour en désigner la langue ; après 1360, elle n’a plus désigné que les territoires du futur Languedoc.
Sont aussi étudiés d’autres noms, utilisés le plus souvent sans grande rigueur : ainsi « Occitanie » est la forme française du latin Occitania, qui traduisait jadis le mot Languedoc ; mais avant la fin du XVIIIe siècle, en français ou en un parler d’oc, on n’a aucune trace du mot « Occitanie » pour désigner un pays ni du mot « occitan », pour désigner un peuple et une langue. De fait, nos conceptions contemporaines erronées ont leur principale origine chez Frédéric Mistral. Car si son irremplaçable dictionnaire Lou Tresor dóu Felibrige mentionne sept « principaux dialectes de la langue d’Oc moderne », il les a pratiquement ignorés dans ses autres écrits : il n’a connu que son prouvençau de Provence qu’il espérait, au moins au début, étendre à l’ensemble des Pays d’oc.
Le Félibrige a poursuivi sur la même voie : « langue d’oc » unique et supériorité du provençal rhodanien de Mistral. L’occitanisme a fait de même, mais au profit du languedocien.
Un ouvrage décapant à tous les sens du terme et qui permet, enfin, de tordre le cou à bien des idées reçues grâce à un travail scientifique mené sur les archives historiques, linguistiques et littéraires des siècles passés.
L’Alliance des langues d’oc est la coordination d’associations des pays de langues d’oc qui œuvrent pour la sauvegarde et la promotion de la langue propre de leur territoire. Les associations adhérentes sont : Le Collectif Prouvènço, L’Institut béarnais et gascon, Lou Clu en Ceveno et L’Unioun prouvençalo. Jean Lafitte, membre correspondant de l’Académie de Béarn et de plusieurs associations de défense des langues d’oc, docteur en sciences du langage, a publié de nombreuses études linguistiques centrées sur le gascon.
Guilhem Pépin, docteur et chercheur en histoire médiévale de l’Université d’Oxford, a publié dans des revues historiques plusieurs articles sur l’histoire de l’Aquitaine anglo-gasconne (1152-1453).