La ligne – la prim’ombra – la perte (conducteur)

Symetrie - EAN : 9790231800173
YEZNIKIAN F C.
Édition papier

EAN : 9790231800173

Paru le : 1 févr. 2002

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  • EAN13 : 9790231800173
  • Réf. éditeur : SYM-0017-3
  • Editeur : Symetrie
  • Date Parution : 1 févr. 2002
  • Disponibilite : Disponible
  • Barème de remise : NS
  • Nombre de pages : 48
  • Format : H:297 mm L:210 mm E:5 mm
  • Poids : 164gr
  • Résumé : L’œuvre « La ligne – la prim’ombra – la perte » est fondée essentiellement sur un récent poème de l’un des poètes importants de notre époque : Anne-Marie Albiach. Il ne s’agit pas de mettre en musique le poème, celui-ci s’en passe très bien comme tout poème digne de ce nom. Devant l’impératif du respect du poème, il m’est apparu légitime de me retrouver dans la situation transférentielle d’un traducteur pris aux rets assumés de ses dénouements plutôt que dans la pratica d’un compositeur égrenant sa musique au service d’une parole ou de sa musique elle-même.

    La forme se divise en trois tableaux qui totalisent dix-sept mouvements. C’est à la fin du second tableau qu’intervient le chœur d’enfants, lui-même composé de trois mouvements. La matière textuelle provient de trois fragments de Nicolas de Cues – en latin, Sigmund Freud – en allemand, et de Jean-Luc Nancy, ici traduit pour la circonstance en latin par Pierre Monat. Ces trois citations se retrouvent superposées à la manière de l’étalage des textes dont la pratique remonte aux motets issus du Moyen Âge. Ces auteurs m’ont paru pouvoir entretenir contrapuntiquement un dialogue fertile avec le chant du poème. En tous les cas, ils réintroduisent une pensée qui précisément se trouve reflétée ou impliquée via le travail du texte. Cependant la teneur dialogique ne s’arrête pas là, puisque le blanc initial du titre du poème compris entre La ligne et la perte a été investi par une autre référence : celle d’une lecture parallèle du livre d’Agnès Minazzoli, La première ombre, titre lui-même prélevé du « Canto XXVIII » du Purgatoire de Dante.

    Création des neuf mouvements par le chœur de la maîtrise Saint-Jean de Lyon, Marie-Claude Vallin et l’orchestre des Pays de Savoie sous la direction de Mark Foster, les 16 et 17 juin 2001.
    Cette œuvre a fait l’objet d’une commande d’État.
  • Biographie : Né en 1969 à Besançon, Franck Christoph Yeznikian commence la percussion au sein d’un groupe en 1984, avant de suivre diverses classes dans les CNR de Besançon, Dijon (improvisation au piano avec J.-P. Leguay), Strasbourg, Lyon ainsi que des stages avec Klaus Huber, Gérard Grisey, Harrison Birtwistle (centre Acanthes), James Dillon, Michael Jarrel et Brian Ferneyhough (fondation Royaumont).

    En 1994, il obtient un premier prix du conservatoire de Lyon en composition acousmatique (classe de Denis Dufour et Jean-Marc Duchenne) ainsi qu’un premier prix en esthétique pour son mémoire « Relation et valeur dialogique entre Heinz Holliger et Paul Célan ».

    Il commence alors parallèlement à étudier la compostion avec Klaus Huber. Sa pièce Surface d’Écueil obtient le premier prix de composition instrumentale à Boswil en 1995.

    De 1994 à 1996, au CNSM de Lyon, il étudie également le contrepoint médiéval et renaissance dans la classe de Gérard Geay et l’analyse du xxe siècle dans la classe de Robert Pascal.
    Suit alors une résidence à la fondation Künstlerhaus Boswil, où il entame un long travail sous forme de cycles fondés principalement sur les travaux du philosophe et historien de l’art Georges Didi-Huberman.

    En 1997, il est sélectionné par la fondation Paul Hindemith à Blonay où il travaille avec l’ensemble Contrechamps. Cette même année, il reçoit un prix de la ville de Hanovre et participe également au Kompositionmeisterkurs à Bremen sous la double direction de Klaus Huber et Younghi Pagh-Paan.

    Sélectionné au Gaudeamus Music Week l’année suivante, il perfectionne par ailleurs son cursus de composition avec Robert H. P. Platz au conservatoire de Maastricht, d’où il sortira diplômé en 2000.

    En 1999, il est choisi par le jury de l’IRCAM pour effectuer un stage d’informatique intensif. L’année 2000 le voit titulaire d’une bourse d’encouragement de la SACEM. Il débute alors une série d’interventions annuelles à l’école nationale supérieure des arts et techniques du théâtre.

    Le musée d’art moderne et contemporain de la ville de Strasbourg lui consacre un concert-portrait avec le trio Sabeth de Bâle en 2001. Il intervient également à l’IRCAM dans le cadre du séminaire « Musique/Psychanalyse ».

    En 2002, le jury du 11e concours de composition pour orchestre du 55e festival international de Besançon lui décerne à l’unanimité le premier prix pour sa pièce Lacrimis Adamanta Movebis qui est créée lors du concours de chef d’orchestre suivant, en 2003.
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