La Machine à explorer le temps - Classiques et Contemporains

Magnard - EAN : 9782210756700
WELLS HERBERT GEORGE
Édition papier

EAN : 9782210756700

Paru le : 23 juin 2017

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  • EAN13 : 9782210756700
  • Réf. éditeur : 75670
  • Collection : CLASSIQUES & CO
  • Editeur : Magnard
  • Date Parution : 23 juin 2017
  • Disponibilite : Disponible
  • Barème de remise : NS
  • Nombre de pages : 160
  • Format : H:180 mm L:130 mm E:9 mm
  • Poids : 140gr
  • Résumé :

    Londres, fin du XIXe siècle. Un scientifique prétend avoir inventé une étrange machine à voyager dans le temps. Il raconte à ses amis son aventure en l'an 802701. Bloqué dans le futur, il y a découvert un monde décadent, où l'humanité, représentée par le peuple des Elois, mène une vie douce et insouciante. Cependant, il va s'apercevoir de l'existence d'une espèce souterraine des plus inquiétantes : les Morlocks...

    Publié en 1895, La Machine à explorer le temps est le premier roman d'H.G. Wells, l'un des pères de la science-fiction contemporaine. Critique sociale virulente, interrogation sur le sens de l'histoire et du progrès, description crédible d'un monde pourtant imaginaire, cette contre-utopie reste un classique indémodable, ayant inspiré jusqu'à nos jours des dizaines de variantes littéraires et cinématographiques.

  • Biographie : Il y a plusieurs Herbert George Wells dans la même personne. L’un, le plus connu, est le romancier, père de la science-fiction moderne, auteur de La Machine à explorer le temps (1895), L’Île du Docteur Moreau (1896), L’Homme invisible (1897) et La Guerre des mondes (1898). L’autre, l’universaliste, fut célèbre en son temps pour ses projets de réforme de la société occidentale (Anticipations, 1901) – engagement socialiste qui lui valut le surnom de « prophète ». Le dernier, enfin, est l’éducateur, auteur d’un ouvrage de vulgarisation historique ambitieux, l’Esquisse de l’histoire universelle (1920). Rien pourtant ne prédestinait le jeune Wells à devenir Protée, le dieu des métamorphoses. Né le 21 septembre 1866 dans une famille pauvre du Kent, à Bromley, aujourd’hui un faubourg de Londres, H.G. Wells est promis au métier exaltant d’aide-pharmacien ou de commis drapier. De ses quatre années d’apprentissage, entre 1880 et 1883, le jeune homme gardera le souvenir « nauséeux » de journées éprouvantes, traversées çà et là d’intermèdes plus heureux : entre 1880 et 1881, Wells s’instruit, seul, dans la bibliothèque « pleine de livres audacieux et instructifs » d’un ami de sa mère. Remarqué pour son intelligence, il obtient une bourse en 1884 et se spécialise en biologie à la London University, sous la direction de T.H. Huxley (1825-1895), l’un des plus grands naturalistes de son temps, un ami de Darwin dont il défend ardemment la théorie évolutionniste. Wells est durablement marqué par cet enseignement ; il fait sienne l’idée que le biologique prédomine dans l’évolution et le fonctionnement de la société humaine – conviction dont ses romans d’anticipation gardent la trace. Devenu enseignant en 1887, mais toujours aussi démuni, il trouve dans la carrière journalistique un complément de ressources : magazines et revues publient de plus en plus volontiers ses articles et ses nouvelles. Ils finissent par devenir sa seule source de revenus lorsqu’en 1893, il est dans l’obligation de quitter l’enseignement pour raisons de santé. Pour autant, il n’accède à la célébrité qu’en 1895, avec la publication du premier de ses scientific romances (« romans scientifiques »), La Machine à explorer le temps. Dès lors, il enchaîne succès sur succès. Définitivement hors du besoin, « enfin lancé », il peut se consacrer exclusivement à ses activités littéraires, sociales et politiques. Toute son œuvre est marquée par sa croyance au progrès par la science, à condition qu’elle soit contrôlée. L’Homme invisible témoigne ainsi des risques de l’exercice solitaire de la science et des dangers qui peuvent en résulter. Certaines de ses prophéties les plus inquiétantes sont d’ailleurs devenues réalités lors de la Seconde Guerre mondiale. Aussi ses dernières années sont-elles marquées par un pessimisme croissant : dans son œuvre ultime, À fin de course, Wells prédit rien moins que la fin de l’humanité, sous sa forme actuelle. Il meurt le 13 août 1946. George Orwell dira de lui : « Aucun écrivain de notre temps, et a fortiori aucun écrivain anglais, n’a influencé aussi profondément ses contemporains. »
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