Nous utilisons des cookies pour améliorer votre expérience. Pour nous conformer à la nouvelle directive sur la vie privée, nous devons demander votre consentement à l’utilisation de ces cookies. En savoir plus.
La Nuit finit à Tours
Delga - EAN : 9782376072003
Édition papier
EAN : 9782376072003
Paru le : 1 févr. 2021
27,00 €
25,59 €
Disponible
Pour connaître votre prix et commander, identifiez-vous
Notre engagement qualité
-
Livraison gratuite
en France sans minimum
de commande -
Manquants maintenus
en commande
automatiquement -
Un interlocuteur
unique pour toutes
vos commandes -
Toutes les licences
numériques du marché
au tarif éditeur -
Assistance téléphonique
personalisée sur le
numérique -
Service client
Du Lundi au vendredi
de 9h à 18h
- EAN13 : 9782376072003
- Réf. éditeur : FREV-TOURS
- Editeur : Delga
- Date Parution : 1 févr. 2021
- Disponibilite : Disponible
- Barème de remise : NS
- Nombre de pages : 712
- Format : H:240 mm L:155 mm E:52 mm
- Poids : 1.1kg
-
Résumé :
La nuit de l’humanité, la boucherie de 14-18, adoubée par la IIe Internationale et la collaboration de classes de beaucoup de socialistes, « finit à Tours ». En effet, le formidable espoir surgi de la Révolution d’octobre 1917 permit, à Tours, de nettoyer les écuries d’Augias de la SFIO qui s’était vautrée dans le collaborationnisme (Union sacrée, participation aux ministères bourgeois, vote des crédits de guerre), et de créer le Parti communiste français.
Comme le montre admirablement ici en 1950 pour le trentième anniversaire du PCF, l’historien communiste Jean Fréville (1895-1971), tout retour sur le Congrès de Tours ne peut faire l’économie de cette question de l’opportunisme, notamment dans la mesure où les 21 conditions imposées par Lénine pour l’adhésion à la IIIe Internationale naissante, raison même de la convocation de ce congrès, étaient profondément chevillées au rejet radical de tout réformisme.
Pour autant, cette fracture entre collaborationnisme « de gauche » et communisme conséquent continuera au niveau mondial de travailler le xxe siècle de part en part jusqu’aux figures liquidatrices de Gorbatchev en URSS, d’Occhetto en Italie, etc. (cornaquées par les États-Unis). Et plus près de nous, qu’aurait pu écrire Jean Fréville sur l’évolution du PCF depuis essentiellement 1994 ? N’est-ce pas encore cet arc collaborationniste qui a miné ce parti, se faisant le fourrier de toutes les contre-révolutions « colorées » de l’OTAN (Yougoslavie, Libye, Biélorussie, Tibet, Ukraine, Syrie, etc.), de la soumission de la souveraineté nationale à la junte oligarchique non élue de Bruxelles (adhésion servile au PGE), de l’escroquerie d’une supposée « Europe sociale » par définition impossible du fait des oukazes sur la « concurrence libre et non faussée » verrouillés par la règle de l’unanimité des 27, de la promotion des thématiques sociétales libérales libertaires (voir Clouscard) au détriment des problématiques sociales (nationalisations, planification sociale, sortie impérative de l’UE), sans oublier la création ex nihilo de Mélenchon par M.-G. Buffet et consorts (2008-2009) en mettant de fait le parti historique, de Tours, des 75 000 fusillés, du CNR et de la lutte des classes au service de l’ascension d’un groupuscule purement gesticulatoire tout juste détaché du PS pour la circonstance, afin de finir le travail de Mitterrand : liquider le PCF.
Comme hier à Tours, aujourd’hui, au tournant du centenaire de ce parti, c’est indubitablement de la prise de conscience et de l’éradication ou non de ce fléau qu’est la collaboration de classes, que dépendra son avenir, notamment dans les vastes pans des classes laborieuses devenues abstentionnistes.
Avec une préface de Rémy HERRERA
« Comment des gens qui n’ont rien à voir avec le communisme peuvent se retrouver à la tête d’un parti [communiste] et comment les communistes sont incapables de s’en débarrasser ? » Danielle Bleitrach -
Biographie :
Jean Fréville
De son vrai nom Eugène Schkaff (né le 25 mai 1895 à Kharkov en Ukraine ; décédé le 23 juin 1971 à Paris), Jean Fréville est un écrivain et historien français. Issu d'une famille bourgeoise russe contrainte de s'enfuir après la Révolution, des problèmes graves avec son pères le poussent à devenir sympathisant de la révolution. Il obtient la naturalisation française en 1927 et la même année, se rend à Moscou pour les célébrations du 10e anniversaire de la Révolution d'Octobre. Il y rencontre Maurice Thorez et à son retour à Paris, rejoint le Parti communiste français en 1927. Historien et grande "plume" du PCF, on lui doit, outre de nombreux ouvrages littéraires et historiques, la rédaction de la biographie de Maurice Thorez, Fils du peuple.