La Petite Chambre qui donnait sur la potence

Arfuyen - EAN : 9782845902978
KATZ/SORG
Édition papier

EAN : 9782845902978

Paru le : 18 juin 2020

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  • EAN13 : 9782845902978
  • Réf. éditeur : 081007
  • Collection : LES VIES IMAGIN
  • Editeur : Arfuyen
  • Date Parution : 18 juin 2020
  • Disponibilite : Disponible
  • Barème de remise : NS
  • Format : H:205 mm L:135 mm E:13 mm
  • Poids : 214gr
  • Résumé : C'est en juin 1915 que Nathan Katz est interné au camp de prisonniers de Nijni-Novgorod. Comme Etty Hillesum au camp de Westerbork, il écrit ce qu'il voit. Les paysages grandioses de la plaine russe en hiver. Mais aussi, sous forme de courtes nouvelles, des por-traits : un camarade de détention, une infirmière... Cela aurait pu n'être que le témoignage d'un soldat prisonnier de guerre en Russie de juin 1915 à août 1916. Mais c'est le premier livre de Nathan Katz et il préfigure déjà toute son oeuvre. Autodidacte passionné de littérature, jeté dans la guerre et blessé à 21 ans, il passe tout le temps de sa captivité à une seule chose : travailler sur lui-même. Et ce travail est avant tout, comme le proclame le sous-titre du livre, Un combat pour la joie de vivre : « J'aimerais bien savoir, écrit-il, qui pourrait m'interdire de me sentir libre ici, dans un camp de prisonniers, entouré de hauts murs certes, mais où le soleil brille dans la cour. » Ne croirait-on pas lire le journal d'Etty Hillesum au camp de Westerbork ? Écrit en langue allemande (l'Alsace était annexé au Reich depuis la défaite de 1870), Das Galgenstüblein raconte le devenir d'une conscience qui, jetée dans la mêlée d'une guerre, parvient à se former et à se dépasser en se hissant à l'universel. « Ce n'est sans doute pas un chef d'oeuvre littéraire, écrit Jean-Paul Sorg dans sa préface. C'est mieux que cela ! [...] C'est une confession singulière, à nulle autre pareille, qui prend place doucement - à pas de colombe - dans le champ de la littérature spirituelle mondiale, cent ans après sa première édition. »
  • Biographie : Du même auteur Jean-Louis Spieser a déjà traduit de l'alémanique "Annele Balthasar"
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