La psychose ordinaire.

Navarin - EAN : 9782916124568
MILLER JACQUES-ALAIN
Édition papier

EAN : 9782916124568

Paru le : 12 avr. 2018

18,50 € 17,54 €
Disponible
Pour connaître votre prix et commander, identifiez-vous
Notre engagement qualité
  • Benefits Livraison gratuite
    en France sans minimum
    de commande
  • Benefits Manquants maintenus
    en commande
    automatiquement
  • Benefits Un interlocuteur
    unique pour toutes
    vos commandes
  • Benefits Toutes les licences
    numériques du marché
    au tarif éditeur
  • Benefits Assistance téléphonique
    personalisée sur le
    numérique
  • Benefits Service client
    Du Lundi au vendredi
    de 9h à 18h
  • EAN13 : 9782916124568
  • Réf. éditeur : 978291612456
  • Collection : LE PAON -
  • Editeur : Navarin
  • Date Parution : 12 avr. 2018
  • Disponibilite : Disponible
  • Barème de remise : NS
  • Nombre de pages : 354
  • Format : H:215 mm L:125 mm E:21 mm
  • Poids : 453gr
  • Résumé : Dans l'histoire de la psychanalyse, on s'est intéressé tout naturellement à la psychose extraordinaire, à un Schreber, alors que ce volume présente des psychotiques plus modestes, qui se fondent dans la moyenne : la psychose compensée, la psychose supplémentée, la psychose non-déclenchée, la psychose médiquée, la psychose en thérapie, la psychose en analyse, la psychose qui évolue, la psychose sinthomée. Le psychotique franc comme le normal sont des variations du parlêtre. Le psychotique n'est pas une exception, et le normal n'en est pas une non plus. Tous égaux devant la jouissance, tous égaux devant la mort. On distingue, non pas des classes, mais des modes. Si l'Autre existe, on peut trancher par oui-ou-non, il y a des critères, des « répartitoires ». Mais quand l'Autre n'existe pas, on est dans le plus-ou-moins. Quelle est la vérité des choses humaines ? Où qu'on aille, où qu'on soit, le réel se présente sous la forme de la courbe de Gauss. Le certain est très rare. Puis, il y a le « sûr mais pas certain » : on sait que c'est comme ça, mais on ne peut pas le démontrer. Enfin, il y a le « pas sûr ». Nous travaillons dans le pas sûr. « Ce n'est pas sûr », c'est la réplique universelle. On est presque toujours dans l'à-peu-près. S'il existe des lieux comme la Croisette, la Promenade des Anglais à Nice, les Planches de Deauville, notre Convention, c'est que la pensée est condamnée à l'approximation, à la conversation. Evidemment, il ne faut pas en faire ses délices. C'est justement parce que nous sommes dans la pratique condamnés à la pensée approximative, qu'il nous faut maintenir notre postulation vers le mathème.
Haut de page
Copyright 2024 Cufay. Tous droits réservés.