La Rose de fer

A Genève Georges Lyons mène une vie calme et heureuse. Chaque matin, il gagne son bureau en voiture, range celle-ci dans son parking et, d’un coup d’aile s’il le faut, s’en va, avec sa bande, braquer des banques ici et là en Europe. Retour à 18h30, dîner avec Martha, son épouse. Jusqu’au jour où, en préparant un hold-up à Bruxelles, il voit passer celle-ci au bras d’un autre.

La situation s’aggrave brusquement lorsqu’il découvre que ses complices le grugent et que, terrifiante remontée d’un passé qu’il a de plus en plus de mal à s’expliquer et à combattre, Martha paraît liée à des gens qui veulent sa mort.

Qui sont-ils et pourquoi ont-ils juré sa perte, la question devient si vite d’autant plus angoissante que, de kidnappings en attentas, Georges Lyons est alors plongé dans un cauchemar où il semblerait bien qu’on le prenne pour un autre, tout le problème étant de n’éveiller les soupçons de personne pour s’en assurer… et se débarrasser des tueurs avant qu’il ne soit trop tard.

Auteur des Quatre Fils du docteur March (publié dans la même collection), Brigitte Aubert signe ici un ouvrage où – une angoisse, toujours inévitable, en annonçant sort logiquement une autre encore plus grande encore – le lecteur est emporté dans un tourbillon d’horreurs et d’aventures dont l’origine fait partie de nos oublis les plus intolérables.