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Résumé :
A l'heure où, à l'échelle planétaire, la surveillance s'impose comme une condition moderne, Georges Banu en examine le fonctionnement dans de grands textes de théâtre où elle se cristallise autour de dispositifs variés. Dispositifs de surveillance profane qui, d'«Hamlet» à «Tartuffe», de «Britannicus» au «Balcon», réunissent sur le plateau surveillés et surveillants non pas sous l'oeil de Dieu, mais sous celui d'un spectateur surinformé. Surveillant privilégié ! La mise en scène se trouve prise entre le désir de s'appuyer sur ses techniques anciennes - la table d'Orgon ou la dissimulation de Néron — et la volonté d'intégrer les nouvelles technologies qui le rattachent au présent. A travers "la scène surveillée", se joue l'écartèlement du théâtre entre archaïsme et modernité. Marqué par sa jeunesse sous un régime totalitaire et nourri par son expérience d'homme de théâtre, Georges Banu analyse les formes de la surveillance et les diverses manières dont elle s'exerce sur un plateau, face à un spectateur aux aguets qui en subit tout à la fois l'attrait et l'horreur.
Biographie :
Georges Banu (1943-2023), universitaire et essayiste, a consacré de nombreux travaux aux figures emblématiques de la mise en scène moderne, de Peter Brook à Antoine Vitez, de Jerzy Grotowski et Tadeusz Kantor à Ariane Mnouchkine ou Giorgio Strehler. En France, il a reçu trois fois le Prix du meilleur livre sur le théâtre par le Syndicat de la critique. Il a codirigé la collection "Le Temps du théâtre" chez Actes Sud avec Claire David.