Nous utilisons des cookies pour améliorer votre expérience. Pour nous conformer à la nouvelle directive sur la vie privée, nous devons demander votre consentement à l’utilisation de ces cookies. En savoir plus.
La Valeur humaine de l’éducation musicale
Pro Musica Evil - EAN : 9782940480234
Édition papier
EAN : 9782940480234
Paru le : 1 janv. 2004
36,85 €
34,93 €
Disponible
Pour connaître votre prix et commander, identifiez-vous
Notre engagement qualité
-
Livraison gratuite
en France sans minimum
de commande -
Manquants maintenus
en commande
automatiquement -
Un interlocuteur
unique pour toutes
vos commandes -
Toutes les licences
numériques du marché
au tarif éditeur -
Assistance téléphonique
personalisée sur le
numérique -
Service client
Du Lundi au vendredi
de 9h à 18h
- EAN13 : 9782940480234
- Réf. éditeur : PROMUS-23-4
- Editeur : Pro Musica Evil
- Date Parution : 1 janv. 2004
- Disponibilite : Disponible
- Barème de remise : NS
- Nombre de pages : 190
- Format : H:230 mm L:140 mm E:15 mm
- Poids : 290gr
-
Résumé :
C’est un ouvrage tardif, publié en 1975, soit trois ans avant sa mort, qu’Edgar Willems propose, après des années d’approfondissement sur le sujet introduit dans Les bases psychologiques de l’éducation musicale. Il y détaille une dernière fois la synthèse musicale-humaine qui l’aura occupé toute sa vie.
Observateur insatiable, curieux de la réalité du monde dans toute sa diversité, Edgar Willems constate dès 1950, notamment à travers ses contacts avec des musiciens tels qu’Ernest Ansermet, la mondialisation culturelle naissante, contrastant avec ses expériences musicales très caractérisées in situ sur divers continents, dont l’Afrique et l’Amérique du Sud, et ce bien avant que les moyens de diffusion ou de retransmission ne les atteignent. Cette évolution le fit beaucoup hésiter, non pas au plan du contenu mais à sa publication, sur certains schémas « risqués », du fait même de leur concision, la rapidité de leur lecture pouvant entraîner une compréhension caricaturée. Il en assumera finalement la publication, au nom de son admiration pour le phénomène de la vie dans sa réalité musicale multiple, observée et souvent pratiquée par lui-même, sans idée préconçue, sans jugement de valeur, en totale réceptivité. -
Biographie :
Né à Lanaken en Flandres, au bord de la Meuse, Edgar Willems suivit tout d’abord les traces de son père en devenant tout à la fois instituteur, chef de chœur et de fanfare. S’orientant ensuite vers la peinture et la marqueterie, il découvre la musique symphonique à Bruxelles pendant la Première Guerre mondiale. Autodidacte, il improvise et compose, médite et réfléchit. Il mène une vie humble de musicien itinérant jusqu’en 1925, quand il rencontre à Nice le cercle constitué autour de Raymond Duncan, poète artiste et artisan, avec lequel il reste quelques années.
Sa formation musicale est née de rencontres successives, en Suisse, avec Lydie Malan, fondatrice et chef du chœur le Motet de Genève ; avec Émile Jacques-Dalcroze, pionnier de la rénovation de l’éducation musicale, et enfin avec Ernest Ansermet, initiateur de la vie symphonique suisse. Il étudie au conservatoire de Genève malgré son arrivée à 35 ans dans cette institution. Il y enseigne bientôt, puis dispense ses cours de plus en plus largement et crée ainsi un mouvement qui devient international. Ses collaborateurs les plus célèbres sont le pianiste Jacques Chapuis, élève de Dinu Lipati, et le professeur Valentino Ragni. Il compte parmi ses amis César Geoffray, le fondateur du mouvement choral A cœur joie.
« Edgar Willems. Plus que le créateur d’une méthode dans le strict domaine de l’éducation musicale, un philosophe qui avait une conception globale de l’existence. Après l’avoir connu, si l’on a été imprégné de sa pensée, on ne peut plus vivre comme avant. Tout acquiert un sens nouveau dans la vie de tous les jours.
Edgar Willems. Un humaniste qui aimait parfois vivre loin de l’humanité pour pouvoir lui donner davantage ; un être humain dont la véritable raison d’exister consistait à approfondir sans cesse le contenu de son message, fruit de ses réflexions personnelles si riches et si profondes. Il savait qu’il avait entrevu quelque chose d’essentiel, d’éternel. Les principes qu’il défendait n’étaient en tout cas pas des théories plus ou moins stériles. Sa vision cosmique du monde, de l’être humain et de l’art allait beaucoup plus loin ; il avait, en quelque sorte, pu accéder à la connaissance d’une partie des mystères de la création de l’univers. Sa prodigieuse intuition l’avait mis sur la voie de cette connaissance ; son intelligence et son travail de cinquante ans de recherches lui ont, petit à petit, apporté la certitude que ses idées étaient fondées sur des réalités très profondes, même si elles échappaient à la seule analyse de n’importe quel raisonnement humain. »