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LA VIE COMME ELLE VA, LE GRAND ÂGE, LE TEMPS DE LA POÉSIE
Passe Du Vent - EAN : 9782845622784
Édition papier
EAN : 9782845622784
Paru le : 12 nov. 2015
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- EAN13 : 9782845622784
- Réf. éditeur : POLITCULTTER
- Collection : POLITIQUE CULTU
- Editeur : Passe Du Vent
- Date Parution : 12 nov. 2015
- Disponibilite : Disponible
- Barème de remise : NS
- Nombre de pages : 112
- Format : H:210 mm L:200 mm E:9 mm
- Poids : 339gr
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Résumé :
LA VIE COMME ELLE VA. Le grand âge, le Temps de la poésie [4e de couverture]
Pendant trois saisons, de 2013 à 2016, la compagnie Les arTpenteurs a été accueillie en résidence artistique à l'hôpital gériatrique des Charpennes, à Villeurbanne, pour y mener le projet « Le Temps de la poésie ».
Prendre ce « Temps de la poésie », c'est, comme le disait le poète Gérald Neveu, proposer de « sortir de soi pour y faire entrer les autres ». Aujourd'hui, ce livre se fait l'écho de parcours pluri-artistiques et, ce faisant, nous invite à porter un autre regard sur le grand âge.
AVANT-PROPOS
Lors de notre première visite à l’hôpital des Charpennes en juin 2012, nous avons eu l’impression que beaucoup de personnes âgées semblaient être dans une sorte d’attente…
Cette impression était peut-être due à l’inaction et au manque d’autonomie pour se déplacer que nous constations.
Que peuvent-elles bien attendre? Quelqu’un ? Quelque chose ? Comment vivent-elles l’instant présent ? Quelle est leur présence au monde ?
Pour nous, équipe artistique, prendre en considération ces personnes avec leur histoire, leur savoir, leurs attentes nous a paru indispensable : elles sont le cœur et le sens même du projet. Interroger comment se vit la vieillesse, la fin de vie, le passage du temps nous a semblé une évidence.
Affûter notre premier regard, circuler dans l’hôpital « mine de rien » pour mieux s’en imprégner, prendre le temps de nouer la relation, capter l’essence de ces moments d’attente en suspension, saisir toute la poésie de l’instant : empreintes du passé, sensations immédiates, présences des personnes, émotions, pensées, tout ce qui peut se dire avec ou sans les mots.
Et si la poésie, sous toutes ses formes, permettait de se décaler du quotidien et donnait des possibilités d’expression de soi ?
Et si la poésie était mise en partage avec un objectif : le plaisir ?
Et si nous prenions le Temps de la poésie ?
Patrice Vandamme
Directeur artistique, les arTpenteurs
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Biographie :
ENTRETIEN [extrait] : CLAUDE PALAZZO ET PATRICE VANDAMME : « AVEC LA POESIE, UN AUTRE REGARD SUR LE GRAND ÂGE »
L’une est l’animatrice culturelle de l’Hôpital gériatrique des Charpennes, à Villeurbanne, l’autre est comédien et directeur artistique de la compagnie les arTpenteurs. Ensemble, ils mènent depuis septembre 2013, dans le cadre de la résidence de la compagnie à l’hôpital, le projet triennal qu’ils ont intitulé « Le Temps de la poésie ». Tous deux s’accordent sur des valeurs communes.
Michel Kneubûhler – Depuis la première convention nationale « Culture à l’hôpital » (1999), nombreux sont les établissements hospitaliers à accueillir des activités culturelles ; réciproquement, il est de moins en moins rare que des artistes en franchissent les portes. Mais, pour quelle raison vous êtes-vous lancés, l’un et l’autre, dans ce projet « Le Temps de la poésie » ?
Claude Palazzo – Un hôpital n’est pas seulement un lieu de soin, c’est avant tout une communauté humaine : des personnes s’y font soigner, d’autres les soignent ou contribuent au fonctionnement de l’établissement, d’autres encore viennent y visiter un proche. Partout où une communauté humaine est réunie, il y a de la culture. L’hôpital est aussi un lieu clos qui peut, d’une certaine façon, aliéner les êtres qui y séjournent ou y travaillent. D’où l’importance de faire entrer à l’hôpital des personnes en chair et en os qui amènent la vie du dehors. Parce qu’ils ne laissent pas à la porte leur propre sensibilité, les artistes sont capables de toucher celle des « habitants » de l’hôpital. Ce sont des passeurs qui permettent de franchir la frontière symbolique entre dedans et dehors. Hospitalisé, on est « dés-œuvré », déconnecté de l’œuvre : l’artiste est celui (celle) qui a le pouvoir de rétablir cette connexion.
Patrice Vandamme – La première fois que je suis venu aux Charpennes, j’ai été frappé par le désœuvrement et la passivité des personnes âgées rencontrées. L’art peut permettre de retrouver un élan de vie.
[...]
M. K. – Votre projet porte sur la poésie : pourquoi un tel choix ?
P. V. – La poésie s’est imposée, sans doute parce qu’elle met en jeu l’être dans son rapport au monde et à l’existence. La poésie déclenche émotions, sensations, pensées... Nous voulions la décliner sous toutes ses formes avec l’écriture, l’art plastique, la photographie, le son, la musique, la lecture et le théâtre.
C. P. – La poésie est universelle, parce qu’elle s’adresse au sensible et nous touche tous.
M. K. – Comment s’est traduite cette pluri-disciplinarité ?
P. V. – Nous avons imaginé quatre parcours de poésie faisant appel à l’écriture, (avec Claudine Arnaud, écrivaine), aux arts plastiques (avec Véronique Devaud, plasticienne), au son (avec Véronique Macary, productrice radiophonique), au théâtre et à la lecture (avec Patrice Vandamme et Mireille Antoine, comédiens et metteurs en scène) associés à la musique (ENM). Pour la deuxième année de résidence, deux autres parc